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Dans un long communiqué, et après avoir reconnu les positions respectables du ministre de la Justice, le SDJ a tenu à confirmer que ce qui alimente et encourage la corruption dans le secteur, c’est essentiellement le principe de l’impunité et le fait de récompenser les prévaricateurs.
Ces derniers ont, lors de la sélection des fonctionnaires et candidats pour l’accès à la justice administrative, privilégié les deux éléments, à savoir le favoritisme et le clientélisme. Tout en exprimant son étonnement de la méthodologie poursuivie lors de la sélection par la Cour suprême, le SDJ fait endosser la responsabilité aux membres de ladite Cour ayant supervisé cette opération qui a connu plusieurs dysfonctionnements et irrégularités. Il annonce également son refus catégorique de la décision de priver les fonctionnaires victimes de cette sélection de se présenter à ce concours pour une période de 2 ans, une décision que le syndicat qualifie d’inique et sans fondement juridique.
Par ailleurs, le bureau national de la SDJ qui exprime ses félicitations à Abdelkrim Bellaloui pour son intégration après avoir été innocenté, appelle le ministère à régulariser dans de brefs délais sa situation administrative avec effet rétroactif et lui permettre de récupérer tous ses droits depuis son licenciement abusif. Le prochain conseil national sera l’occasion propice pour mettre en place un programme de lutte approprié à même de rendre justice aux fonctionnaires du secteur, victimes des licenciements abusifs et sanctions disciplinaires iniques. Dans ce cadre, seront organisés un meeting national et des journées de protestation pour le départ de tous les responsables corrompus.
Concernant le dialogue sectoriel, le SDJ considère que le bilan a été mitigé et en deçà des attentes du personnel de la justice, malgré les quelques points positifs dont ceux qui ont permis de contenir la montée des tensions et résoudre de nombreux problèmes.
En dernier lieu, le Syndicat démocratique de la justice a tenu à réitérer quelques revendications dont le droit des cadres du greffe, compétents et expérimentés d’accéder à la fonction de juge, la création de l’Ecole nationale du corps du greffe. Il appelle également à mettre fin à la centralisation monolithique qui est en contradiction avec les orientations du discours Royal du 20 août pour l’adoption de la décentralisation comme prélude à la réforme de la justice.