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C’est du pur mensonge, rétorque le secrétaire général du Syndicat démocratique de la justice (SDJ), affilié à la FDT, Abdessadek Saaidi.
Flash-back : lors de la réunion qui s’était tenue mercredi 22 février en présence du S.G du ministère et du directeur des ressources humaines, les deux parties sont parvenues à solutionner nombre de questions et le ministère s’était engagé à donner son aval à un accord sectoriel avec le SDJ. La rédaction de ce dernier et sa signature devaient être reportées à jeudi 23 du même mois. Le jour dit, cet accord avait été adressé à M. Ramid pour avis sur sa forme et son contenu avant qu’il ne soit signé. Chose qui avait perduré d’une manière inacceptable, puisque l’attente avait commencé à 10 h et n’avait pris fin qu’à 21h avec l’annonce-surprise que le ministre de la Justice avait fait volte-face et qu’il s’était délié de ses engagements.
Aussi avait-il refusé catégoriquement de signer le document qui lui avait été soumis et considérait que la commission de dialogue ne s’était jamais réunie. Il avait également donné ses instructions de ne discuter avec aucun syndicat et de fermer définitivement la porte du dialogue, tout en proférant des menaces contre des syndicalistes. Tout ceci avait été mentionné dans le communiqué publié en son temps par le SDJ.
Et depuis lors, c’est silence radio. A telle enseigne que les syndicalistes commencent à croire que les décisions concernant le secteur ne sont pas prises par celui qui en occupe le poste. En tout cas, déclare Abdessadek Saaidi, «nous sommes convaincus que les sorties de Mustapha Ramid ne visent qu’à remonter l’opinion publique, les avocats et les citoyens contre le SDJ et leur faire croire des choses qui sont contraires à la réalité. Celle-ci, malheureusement, parle d’elle ».
« Un ministère qui se respecte est appelé à respecter ses engagements, c'est-à-dire signer le projet d’accord auquel nous sommes parvenus et poursuivre les négociations sur des questions restées en suspens », a-t-il tenu à préciser. Et de constater que Ramid préfère les communiqués au dialogue, ce qui crée une situation malsaine au sein du secteur.
Il souligne également que le ministre cherche à saper le travail du SDJ, le syndicat le plus représentatif et le plus crédible dans le secteur et en même temps dénaturer l’action syndicale.
« Je me suis engagé devant le ministre à suspendre toutes les actions revendicatives et à signer la loi sur le droit de grève, mais à une seule condition, à savoir respecter l’action et la liberté syndicale, les conventions internationales tout en prenant compte de la spécificité du secteur », a-t-il conclu.