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Cette opération sécuritaire a coïncidé avec l’arrestation de deux complices des mis en cause établis en Espagne, et ce dans le cadre du partenariat sécuritaire stratégique entre les deux pays visant la lutte contre les menaces terroristes croissantes et la contribution efficace à la préservation de la sécurité et de la paix mondiales, ajoute le ministère dans un communiqué.
L'enquête préliminaire a révélé que les membres de cette cellule terroriste entretenaient des liens étroits avec des djihadistes opérant sur le théâtre syro-irakien des combats dans le cadre de la coordination pour le recrutement et l’envoi de volontaires pour le djihad dans les rangs de Daech, précise la même source.
Les deux mis en cause seront déférés devant la justice aussitôt achevée l’enquête en cours sous la supervision du parquet général compétent, indique la même source.
Par ailleurs et selon le journal El Pais, cette opération policière est la seconde en moins de deux jours dans la Péninsule ibérique contre les réseaux djihadistes, vu que deux personnes avaient été préalablement appréhendées en Asturies et au Pays Basque.
Un autre quotidien espagnol, à savoir La Razon, a précisé, en substance, que le démantèlement des deux cellules terroristes au Maroc et en Espagne met en relief « la détermination de Daech à déstabiliser les pays qui entravent son expansion, en disséminant sur leurs territoires des combattants nationaux et étrangers entraînés à commettre des actes terroristes ».
Et d’ajouter que « cette opération réaffirme l’exemplarité et la coopération étroite entre les services secrets marocains et le Commissariat général d’information de la police nationale (espagnole) en vue de faire face à la menace globale que représente le terrorisme djihadiste ».
En effet, le Maroc est devenu, pour l'Espagne, un «grand allié» dans la lutte contre l'intégrisme islamiste.
Madrid et Rabat ont intensifié leur collaboration en matière de sécurité, en facilitant notamment, par-delà les frontières respectives, la libre circulation de leurs agents de renseignement et initié nombre d’opérations communes qui ont permis de démanteler nombre de réseaux djihadistes prêts à passer à l’acte, ou spécialisés dans la propagande ou le recrutement en faveur de Daech.
Cette coopération étroite leur a permis de démanteler plusieurs réseaux djihadistes.
Ainsi en juin 2016, les forces de sécurité espagnoles ont appréhendé, à Valence, un Marocain soupçonné de participer à des activités de recrutement de djihadistes, de radicalisation et d’apologie du terrorisme via les réseaux sociaux. Le mis en cause avait mis en place une plateforme virtuelle complexe et très active destinée à la diffusion, la justification et l’apologie de l’idéologie djihadiste de Daech.
Pour réaliser ses objectifs, il faisait usage de tous genres de stratégies de dissimulation et de mesures de sécurité sur Internet. Il était en outre en contact avec un grand nombre de combattants de Daech, dont certains hauts responsables des opérations dans la zone de conflit syro-irakienne.
En outre, les forces de sécurité espagnoles ont appréhendé, en mai dernier dans la région de Madrid, quatre personnes soupçonnées d'avoir diffusé des messages favorables au djihad et de chercher à recruter en faveur de la guerre sainte. Les mis en cause, trois Marocains et un Espagnol, diffusaient «de la propagande pour le terrorisme djihadiste» sur Internet et par le biais d'applications de messagerie instantanée. Les suspects contrôlaient étroitement certaines de leurs recrues, y compris pour s'assurer que leurs activités quotidiennes respectaient les principes qu'ils leur avaient inculqués.
La Toile et les Mchartya
Il ne faut donc pas sous-estimer le danger que représente la propagation des idées intégristes, notamment parmi la jeunesse et, d’une certaine manière, au sein d’une population dont l’analphabétisme altère le sens de la raison.
Si la majeure partie des prêcheurs du djihad sévit sur la Toile, il existe par contre des espaces publics ou privés qui échappent à tout contrôle de l’autorité. Notamment certaines salles de prière du périurbain et du monde rural où officient des imams adoubés par on sait qui et qui peuvent, si l’on n’y prend garde, servir de relais à d’éventuelles dérives sectaires.
Il est, en effet, difficile dans ces conditions de savoir ce qui y est souvent prêché par de soi- disant imams (Mchartya) qui ne perçoivent nul salaire de l’Etat et qui n’ont pas reçu la moindre onction d’un quelconque système d’enseignement religieux reconnu et, surtout, d’être sûr que ces salles de prière ne servent pas de lieu d’endoctrinement sectaire.
H.T