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Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
La juge Oufroukhi a reçu, à cette occasion, le prix "Héroïne du rapport sur la traite des êtres humains au titre de l'année 2017" en reconnaissance de son leadership dans le cadre des efforts menés dans le Royaume pour l'élaboration d'une nouvelle loi de lutte contre la traite des êtres humains.
Dans ce rapport, la diplomatie américaine souligne que les autorités marocaines entreprennent des efforts "significatifs et accrus" pour prévenir la traite des êtres humains, y compris l'exploitation des enfants.
"Cette distinction constitue à juste titre une reconnaissance des progrès réalisés par le Royaume en matière de lutte contre la traite des êtres humains, notamment à travers la promulgation d'une nouvelle loi", a déclaré Mme Oufroukhi à MAP-Washington, se disant ravie et honorée d'avoir été en mesure d'apporter, en tant que juge, sa contribution à ces progrès engrangés par le Maroc.
Elle a formé le vœu de voir les années à venir connaître davantage de succès en matière de lutte contre ce phénomène et d'en prémunir les victimes.
Amina Oufroukhi est juge au sein de la Direction des affaires criminelles relevant du ministère de la Justice.
Il convient de préciser que dans son rapport publié mardi 27 juin – le premier pour l’administration de Donald Trump –, le département d’Etat a placé trois pays africains, à savoir la République démocratique du Congo (RDC), le Congo-Brazzaville et le Mali, sur sa liste noire. La diplomatie américaine leur a notamment reproché une trop grande tolérance pour les enfants-soldats et la complicité des autorités locales avec ce fléau.
Selon les Nations unies et le Conseil de l’Europe, la traite des êtres humains serait la troisième forme de trafic la plus rémunératrice dans le monde après le trafic de drogue et la contrefaçon. Elle générerait un profit de 32 milliards de dollars par an.
Le nombre de personnes recrutées et exploitées annuellement à travers le monde, est estimé à 2,5 millions, principalement des femmes et des enfants. Il existe plusieurs formes d’exploitation dans le cadre de la traite des êtres humains : exploitation sexuelle, travail forcé, esclavage domestique, trafic d’organes, criminalité ou mendicité forcées.
Cette thématique, inscrite dans le cadre de la lutte contre la criminalité transnationale organisée, représente un véritable sujet de préoccupation pour la communauté internationale et pour le Maroc en particulier car la traite est également l’une des plus graves violations des droits de l’Homme et de la dignité humaine.