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Est-ce pour bénir sa visite que le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a dépêché lundi trois de ses hauts dirigeants, pour assister à cette nouvelle édition du Forum ?
Il va sans dire que les trois responsables sud-africains n’ont fait le déplacement qu’après avoir reçu l’aval du président Cyril Ramaphosa qui est également patron de l’ANC, pour prendre part à cette grand-messe placée sous le Haut patronage de S.M le Roi Mohammed VI et qui rassemble pas moins de 1000 invités de marque issus d’une centaine de pays, dont 47 pays africains, au grand dam des pantins séparatistes et de leurs commanditaires qui ont vainement tenté de faire obstruction à la tenue de ce Forum.
Outre une quinzaine de représentants de la société civile sud-africaine, le parti de l’Alliance démocratique (DA), principale formation de l’opposition dans le pays, est lui aussi représenté au Forum de Dakhla, par une délégation conduite par Stevens Mokagalapa, porte-parole du parti pour les questions de politique étrangère.
Cette importante présence sud-africaine n’est certes pas du goût des dirigeants du Polisario qui avaient demandé à l’UA d’adopter une résolution interdisant la tenue du Forum Crans Motana et qui voient d’un mauvais œil que Pretoria qu’ils considèrent comme leur principal soutien après l’Algérie, soit représentée à un tel niveau.