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L’inauguration a eu lieu à Rabat, parallèlement à la tenue de l’assemblée générale constitutive, organisée à l’initiative de l’Association des ingénieurs du génie rural du Maroc (AIGR) et d’entreprises spécialisées dans le domaine de l’irrigation, en présence de plusieurs représentants relevant de différents acteurs publics et privés ou autres intervenants dans le secteur de l’irrigation, en l’occurrence les entreprises de travaux, les fabricants, les laboratoires, les établissements de formation, les institutions de recherche scientifique, mais aussi les administrations publiques, pouvait-on lire dans un communiqué relayé par la Map. Dans ce dernier, il a également été précisé que cette réunion a été marquée par l’approbation des statuts du REMIG, au même titre que l’élection des 24 membres du bureau.
Dans le fond, les objectifs du REMIG sont tout d’abord d’offrir une meilleure coordination et implication des partenaires dans le domaine de l’irrigation. Ensuite, il s’agira non seulement de représenter les acteurs professionnels, mais également défendre leurs intérêts, aussi bien au niveau national qu’international. De plus, le réseau s’évertuera à contribuer à l’essor de l’irrigation à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, mais aussi à mener des réflexions sur les différentes problématiques du secteur d’irrigation et de la gestion hydrique du Royaume.
Le REMIG, présidé par le directeur de l’irrigation et de l’aménagement de l’espace agricole au sein du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, aura également comme prérogative d’assurer la promotion de la qualité des services, l’ingénierie et l’industrie nationale, au même titre que la recherche et les formations spécialisées dans le secteur de l’irrigation, tout en mettant en avant les innovations et améliorations introduites dans cette branche, en collaboration avec les pouvoirs publics. Ledit réseau vise de même à être le porte-étendard des actions de sensibilisation quant à l’économie et à la valorisation de l’eau, à son utilisation à des fins agricoles et à la protection des ressources en eaux.
Afin de pouvoir atteindre ses objectifs, le REMIG entend accorder une grande part au partage d’informations et à la coordination des activités dévolues aux adhérents. Un processus à travers lequel, il est prévu de faire la lumière sur les préoccupations du secteur et nouer des relations avec toute organisation régionale, nationale ou internationale gravitant autour du secteur de l’irrigation.
L’adhésion au REMIG pourra être effectuée lors d’une campagne dès le lancement effectif de ses activités, prévu au courant du mois d’avril.
Si l’on doute encore de l’importance d’une telle structure, il suffit de garder à l’esprit qu’au jour d’aujourd’hui, l’irrigation devient vitale pour les cultures. Car cette opération qui est définie, selon le glossaire international d’hydrologie, comme un apport artificiel d’eau sur des terres à des fins agricoles, est de plus en plus utilisée, du fait d’un déficit pluviométrique chronique, un drainage excessif et une baisse de la nappe phréatique, en particulier dans les zones arides. Par ailleurs, il est à noter que l’irrigation peut être aussi utilisée dans l’optique d’apporter des éléments fertilisants soit au sol, soit, par aspersion, aux feuilles.