Selon Deloitte, le géant espagnol est resté en tête du classement des gains des clubs de football pour la cinquième année d’affilée avec un revenu cumulé s’élevant à 401,4 millions d’euros devant son rival historique du FC Barcelone, qui a progressé d’un rang (365,9 M EUR) pour occuper la deuxième place de Manchester United, relégué au troisième rang (327 M EUR).
Le Bayern Munich reste quatrième (289,5 M EUR) devant Arsenal (263 M EUR) qui a ravi la 5e place à Chelsea (6e avec 242,3 M EUR), et Liverpool (7e).
Trois formations italiennes (Juventus, Inter et AC Milan) figurent dans le Top 10 alors que Lyon (12e, -1) et Marseille (14e, +2) représentent le football français. Deloitte a aussi souligné que les recettes tirées des seuls droits TV du Real (161 M EUR) dépassent le revenu global individuel des clubs classés à partir de la 11e place, occupée par Hambourg (146,7 M EUR).
Barcelone: +57 MEUR. Le FC Barcelone a profité de sa saison 2009 exceptionnelle (avec notamment le Championnat et la Coupe d’Espagne ainsi que la Ligue des champions) pour devancer Manchester United, victime en partie de la dépréciation de la livre sterling.
Selon Deloitte, la crise économique a eu peu d’effets sur les 20 clubs les plus riches au monde dont les revenus ont progressé en 2008/09 pour atteindre 3,9 milliards d’euros.
“Le Real Madrid a vu ses revenus augmenter de 10% en dépit de ses moins bons résultats en Espagne et en Europe (aucun titre) en raison du montant très élevé des droits TV (161 millions d’euros), supérieur au total individuel des clubs non classés dans le Top 10”, a commenté Dan Jones de chez Deloitte.
“Le succès sans précédent de Barcelone lui a permis d’augmenter ses recettes de 57 millions d’euros, la plus forte progression de tous les clubs étudiés. Ce doublé démontre la supériorité du football espagnol comme, à Rome en mai 2009, quand Barcelone avait battu Manchester United” en finale de la C1, a ajouté Dan Jones, précisant cependant que les Red Devils seraient à la première place du classement au taux de change de juin 2007.
Au classement des nations, l’Angleterre arrive en tête avec sept clubs dans le Top 20, dont quatre parmi les dix premiers, suivie de l’Allemagne (5 dont un dans le Top 10), de l’Italie (4/3), de l’Espagne et de la France (2).
“Les problèmes financiers rencontrés au plus haut niveau proviennent très vraisemblablement d’une mauvaise gestion, d’un contrôle insuffisant des dépenses ou d’un manque de crédit plutôt que de l’absence d’un marché porteur”, a conclu Dan Jones.