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Conduite par le président du Conseil économique, social et environnemental, Nizar Baraka, la délégation marocaine comprenait également les représentants du REMESS, par le biais d’Abdeljalil Cherkaoui, membre permanent du groupe Afrique /UE-CES.
Les réflexions ont porté sur le futur des rapports entre l'Union européenne et l'Union africaine. Au terme de la rencontre, une déclaration a été adoptée et devait être présentée aux chefs d'État et de gouvernement au Sommet UE-UA.
«La participation active de la société civile au dialogue et à la coopération entre l’Union européenne et l’Afrique est d’une importance capitale. Sans cela, il serait impossible de trouver des solutions durables aux problèmes auxquels sont confrontés les deux continents», a déclaré Mme Dilyana Slavova, présidente de la section spécialisée en relations extérieures du Comité économique et social européen.
Selon un communiqué du REMESS rendu public à l’issue de cette participation, quatre thèmes ont retenu l’attention des participants lors des travaux, à savoir «La contribution des acteurs socioéconomiques dans l’avenir des relations UA-UE», «L'importance de l'agriculture et du secteur agroalimentaire pour transformer l’Afrique», «L’éducation et le renforcement des compétences : nouvelles stratégies au profit des jeunes », « Les stratégies pour le développement des économies vertes ». Et pour mettre en relief les perspectives des relations afro-européennes, un accent particulier a été mis sur l’avenir des relations Afrique-UE et la question de la jeunesse.
Dans ce contexte, les participants ont appelé au renforcement du partenariat stratégique garantissant les intérêts communs des deux continents dans un respect mutuel. Ladite rencontre a permis de rappeler que la contribution des acteurs économiques et sociaux est essentielle pour relever de nombreux défis dont le phénomène migratoire, la lutte contre le terrorisme, le changement climatique, la préservation de la paix et la prévention des conflits.
Quant aux préoccupations de la jeunesse, les participants ont salué la nécessité de prendre en considération les aspirations et les besoins des jeunes dans les relations Afrique-UE et dans le développement des deux continents. Ils préconisent la mise en œuvre de certaines mesures telles qu’un enseignement de base universel, une adéquation entre le système éducatif et le marché du travail, un accès plus aisé des jeunes au financement et à l'auto-emploi. En outre, la mobilité des travailleurs qualifiés devrait être améliorée à travers la valorisation des compétences et des qualifications, et surtout, la mise en place de politiques et programmes concertés encourageant leur retour et leur réintégration dans leur pays d’origine.