Tahar Benjelloun primé
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international de poésie "Argana", décerné par la Maison de la poésie du Maroc au titre de l’année 2010.
Avec ce prix, l’institution marocaine veut souligner l'ensemble de la carrière de l'auteur de « Les amandiers sont morts de leurs blessures » (Maspero, 1976), « La Mémoire future »- Anthologie de la nouvelle poésie du Maroc- (prix de l'Amitié franco-arabe, 1976) et de « A l'insu du souvenir » ("Voix ",1980), entre autres.
Cette prestigieuse distinction récompense aussi les qualités et le talent du poète pour sa contribution à la modernisation et l’enrichissement de la poésie en particulier marocaine. Ainsi que son implication dans la défense des causes nobles, justes et universelles.
Le jury, présidé par Mohamed Serghini (prix international de poésie Argana 2004), a aussi souhaité saluer l’auteur dont l’œuvre est marquée par l’empreinte humaniste. Le poète se voit également récompensé pour ses efforts visant à promouvoir la liberté, la dignité et la tolérance entre les civilisations.
Soulignons que le jury du Prix "Argana" -édition 2010, comptait dans ses rangs outre son président, Mohamed Serghini: Larbi Messari, Abdelmajid Benjelloun, Mohamed Bennani, Najib Kheddadi, Abderrahmane Tankoul, Khalid Belkacem et Hassan Nejmi.
Membre de l'Académie Goncourt depuis 2008, Tahar Benjelloun est à ce jour considéré comme l'écrivain de langue française le plus traduit au monde. Lauréat du prix Goncourt pour « La Nuit sacrée » (Points-Seuil) en 1987, il a aussi reçu notamment le titre de Docteur honoris causa de l'Université catholique de Louvain (1993) et de l'Université de Montréal (2008), le Prix IMPAC à Dublin en juin 2004 ainsi que le Prix Ulysse en 2005 pour l'ensemble de son œuvre.
Ecrivain et poète, il a publié plusieurs ouvrages dont « Le Racisme expliqué à ma fille » (Seuil, 1997), « L'Auberge des pauvres » (Seuil, 1997), « Partir » (Gallimard, janvier 2005) et tout récemment « Au pays » (chez Gallimard, 2009). L’essentiel de ses livres a été traduit en arabe.