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«L’acte culturel au Maroc est fondateur lorsqu’il ne s’inscrit pas dans une logique purement évènementielle, dénuée de sens, c’est-à-dire dans l’agitation passagère.
Il est un élément déterminant qui conditionne la dynamique générale d’évolution de la société», écrivent les organisateurs.
C’est dire que ce Festival entend être un moment fort d’expression d’une volonté collective, et compte accompagner l’éveil d’une région et le consolider par les acquis culturels, faire découvrir la région en interrogeant sa mémoire et montrer que l’aridité du climat ne revient pas à l’aridité de l’esprit.
Cette manifestation constitue, en outre, l’expression la plus éloquente de la modernité et offre le cadre approprié pour accueillir une population aspirant à l’ouverture.
De l’avis de ses initiateurs, «Awtar» représente « un regard sur le Maroc en marche, un moment de réflexion pour l’intelligentsia marocaine, de bilan public pour la population de la région face aux défis et aux contraintes qui la préoccupent. Et cela dans une ambiance de convivialité et de partage qui n’exclut à aucun moment la critique constructive ».
C’est ainsi que le Printemps cultuel du Haouz se positionne dans le champ culturel national en étant, désormais, une démarche réfléchie dans un projet global, à savoir la mise à niveau d’une région oubliée et de son développement.
Quant au programme de cette manifestation, il se montre déjà alléchant, riche et des plus variés, notamment avec un survol historique de la chanson classique marocaine (hymne à la chanson marocaine) qui se présente comme l’un des moments forts de cette première édition.
C’est dans cette optique que de jeunes talents évoluant aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, genre Laila Gouchi, Saad Lamjarred, Laila Barrak, Mohamed Réda, et Meryem Belmir, entre autres, devront se produire sur scène, lors de cette manifestation.
L’objectif : interpréter plus d’une quarantaine de chansons du répertoire musical national appartenant à de grands chanteurs notamment Houssain Slaoui, Maâti Belkacem, Fouiteh, Ahmed Jabrane, Brahim Alami, Abdelouhab Doukkali, Abdelhadi Belkhiat, Rajaa Belmlih, ou encore « Latifa Raâfat ».
Il s’agit d’une occasion propice pour le grand public de venir nombreux renouer avec des morceaux qui font désormais partie intégrante de l’identité et de la culture du pays.
Un forum, des expositions, des projections et des publications viendront accompagner et donner sens aux spectacles. En prélude aux concerts dédiés à la chanson marocaine, on assistera à des grands moments musicaux avec Mozart l’Egyptien, ensemble qui réunit des chanteurs et musiciens de différentes cultures, accompagné par l’Orchestre philharmonique Royal.
Les amateurs et cinéphiles du 7ème art seront également au rendez- vous avec la projection d’une série de films relatant la perception du conflit israélo-arabe dans le cinéma, ainsi que d’un colloque réunissant d’éminents intellectuels du monde arabe, en partenariat avec l’Université Mohammed V Agdal (Rabat), et ce en hommage au penseur marocain Abdallah Laroui.
Un hommage posthume sera rendu, par la même occasion, à l’artiste peintre Miloud Labied, fils de la région, alors que l’animation des soirées sera assurée par l’humoriste Smain.
C’est dire qu’avec une telle programmation, le festival Awtar se veut, plus que jamais, une manifestation artistique et culturelle originale mais résolument ouverte sur l’universel.