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Aucun pays du Maghreb ne peut faire face seul aux défis qui se posent à la région que ce soit sur le plan sécuritaire ou économique et social, a indiqué M. Sijilmassi dans un entretien accordé à la MAP.
Tous les défis ont un caractère régional voire international et il est essentiel que l’intégration au Maghreb et en Méditerranée, tant réclamée et voulue par les peuples de la région, puisse devenir une réalité, a-t-il souligné, notant que l’UpM compte contribuer le plus utilement possible à la réalisation de cette intégration à travers des programmes et des projets qui requièrent la contribution de l’ensemble des pays maghrébins.
M. Sijilmassi a fait observer que la Libye, qui était jusque-là le seul pays de l’UMA non membre de l’UpM, a annoncé récemment sa participation en tant que membre observateur actif dans les instances de l’UpM.
Pour lui, cela constitue une avancée concrète et positive qui est de nature à compléter la présence des cinq pays du Maghreb dans l’action de l’UpM.
Le secrétaire général de l’UpM a, en outre, affirmé que tous les gouvernements nationaux et les organisations régionales doivent prendre acte des évolutions qu’a connues la région sud de la Mare Nostrum, relevant que l’UpM en tant qu’instance régionale a été réactive à ces changements en adaptant son action et ses mécanismes pour réponde aux besoins exprimés par la population méditerranéenne tout en gardant à l’esprit l’objectif ultime de l’intégration régionale en Méditerranée.
Il est tout à fait normal dans une région en évolution permanente que l’UpM procède régulièrement à l’adaptation de ses mécanismes et de ses objectifs à la réalité du terrain, a-t-il dit, relevant qu’en réaction aux changements survenus en Méditerranée, l’UpM a introduit aux côtés des projets d’envergures en matière de transport et d’énergie, trois programmes à dimension sociale qui répondent à des besoins urgents et primordiaux de la population.
Le premier qui s’intitule « Med for jobs » est une initiative méditerranéenne pour l’emploi qui vise à identifier puis à amplifier les expériences réussies d’employabilité et de connexion entre le monde du travail et le monde de l’entreprise, a-t-il précisé.
L’UpM lancera aussi bientôt un deuxième projet baptisé « Mobilité et jeunesse pour faire en sorte que cette mobilité ne soit pas uniquement sud-nord, mais également nord-sud et sud-sud, a fait savoir M. Sijilmassi, ajoutant que le troisième programme vise le renforcement du rôle de la femme dans la société.
M. Sijilmassi a en outre rappelé que l’autoroute du Maghreb a été déjà labélisée UpM, notant que ce projet d’envergure qui va relier le Maroc, l’Algérie et la Tunisie a été discuté au sein du dialogue 5+5 puis porté à l’UpM pour son opérationnalisation.
Pour l’UPM, a-t-il poursuivi, ce projet n’est que la première tranche d’une autoroute maghrébine qui devra s’étendre à la Mauritanie et à la Libye pour relier les différentes capitales maghrébines.
Parmi les projets phare de l’UpM, M. Sijilmassi a également cité l’université méditerranéenne de Fès qui sera lancée en 2015, soulignant que le choix de Fès par les 43 pays de l’UpM conforte le rayonnement de cette ville à travers l’Histoire et confirme la dimension méditerranéenne du Maroc.