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En effet, le ministre de la Solidarité internationale de ce Conseil, Carmelo Ramírez Marrero, mène une campagne calomnieuse contre la compagnie aérienne Canaria Binter qui assure des vols entre les Iles Canaries et les villes de Dakhla et Laâyoune.
Vendredi dernier, il avait prétendu que le fait que cette compagnie ait demandé l’autorisation de le faire au Maroc constitue « une violation de la légalité internationale », tout estimant que c’est le Polisario qui est le représentant « légitime du peuple sahraoui ». Mais le plus saugrenu, c’est que Carmelo Ramírez a ajouté que le Conseil de la Grande Canarie a porté cette affaire devant les tribunaux. Cette déclaration s’inscrit dans la nouvelle stratégie des séparatistes et de leurs alliés qui mènent une guerre d’usure économique contre le Maroc.
Selon l’appareil médiatique des séparatistes, «le Conseil de la Grande Canarie ne s’est pas limité à critiquer la compagnie Binter mais il a également exhorté les entreprises de l’Archipel à ne pas répondre aux appels des institutions marocaines et d’aller investir dans la région de Dakhla, en référence à un appel lancé récemment par un responsable marocain qui a invité la communauté des affaires espagnole et canarienne à investir pour contribuer à la croissance de la région».
Selon La Opinión de Tenerife (journal des Iles Canaries), le Consul général du Maroc aux Iles Canaries, Ahmed Moussa s’est inscrit en faux contre cette déclaration farfelue. « Ce qu’a affirmé Carmelo Ramírez est absurde parce que la conduite de la politique étrangère ne fait pas partie du domaine de compétence des conseils locaux ».
Le diplomate marocain a également réfuté l’argument souvent avancé par les séparatistes et ceux qui les soutiennent selon lequel le Polisario serait « le seul représentant légitime des Sahraouis». Ahmed Moussa qui est lui-même sahraoui a indiqué dans ce sens que Carmelo Ramirez n’a pas le droit de parler au nom des Sahraouis, car la majorité d’entre eux (80 %) vivent au Sahara marocain et ont «des représentants au Parlement et que des maires saharouis sont élus démocratiquement tous les quatre ans».
Pour sa part, le délégué du gouvernement central, Mercedes Roldós, s’est insurgé contre la déclaration Carmelo Ramírez en précisant que les questions se rapportant aux affaires étrangères ne sont nullement de la compétence de conseils municipaux, mais exclusivement du gouvernement central espagnol. Un tel Conseil, a-t-il expliqué, «doit exercer ses compétences et ne pas s’immiscer dans les affaires extérieures qui relèvent de la compétence de l’Etat».
Le vice-président du gouvernement des Iles Canaries, Pablo Rodríguez, a été sur la même longueur d’onde en considérant que l’intervention du Conseil de la Grande Canarie est « un erreur ».
Le Parti populaire au Conseil de celle-ci a pour sa part demandé aux responsables de ce Conseil de se contenter de « défendre les intérêts de la Grande Canarie au lieu de proférer des menaces, dresser des obstacles face aux investissements et aller à l’encontre de l’expansion des entreprises canariennes à l’étranger ».
A signaler, par ailleurs, que le Polisario continue ses manœuvres de provocation et de diversion en annonçant la construction de son nouveau siège à Bir Lahlou, situé dans la zone tampon en vertu de l’accord de cessez-le-feu signé le 6 octobre 1991.
Moussaoui Ajlaoui, expert-membre du Centre d'études pour l'Afrique et le Moyen-Orient (AMES-Center) a considéré que ce genre d’agissements et les menaces que profèrent souvent les dirigeants du Polisario ne sont que des bulles médiatiques visant à détourner l’attention sur ce qui se passe dans les camps de Tindouf où les habitants crient leur ras-le-bol contre la politique de la direction séparatiste.