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Même si cette action a été de courte durée, elle a clairement traduit le mécontentement de Brahim Ghali, de ses acolytes et de ses patrons. Le moment choisi par le Polisario pour l’initier est assez explicite à ce propos.
Les opérations se sont déroulées fort peu de temps après l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2468 sur le Sahara par 13 voix pour et les abstentions de la Russie et l’Afrique du Sud.
Un texte qui a particulièrement déçu le Polisario qui est habitué à battre les tambours à la veille ou au lendemain des grandes échéances internationales sur la question du Sahara.
Le 30 mars 2016, il avait effectué des manœuvres à Bir Lahlou alors que le Secrétaire général de l’ONU s’apprêtait à remettre son rapport sur le dossier.
Le 20 mai 2018, trois semaines après l’adoption de la résolution 2414, le Polisario récidivait par l’organisation d’un exercice militaire dans la zone de Tifarity, et ce malgré l’appel à la retenue d’Antonio Guterres.
Mais cette fois, l’incertitude qui planait et les manifestations auxquelles la direction devait faire face avaient empêché d’organiser les manœuvres avant l’adoption de la résolution 2468. D’ailleurs, les chars qui y avaient pris part étaient occupés à mater les manifestations et les membres de la milice polisarienne à arrêter les manifestants parmi lesquels il y aurait eu un mort, des dizaines de blessés et 14 arrestations selon le journal en ligne mauritanien « Al Wiam », proche du dossier.
A en croire le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres ignorerait tout des manœuvres militaires du Polisario.
En Effet, lors de son point de presse quotidien Stéphane de Garrigue a déclaré que le Secrétariat général de l’ONU n’a pas été informé des manœuvres exécutées par le Polisario après l’adoption de la résolution 2468, ajoutant que le Secrétaire général de l’ONU allait demander à la MINURSO de lui donner des informations les concernant.
S’agissant des manifestations qui ont mis les camps de Tindouf à feu et à sang, le journal mauritanien « Al Wiam » a rapporté que celles-ci ont été organisées sous le nom de « Manifestations pour la liberté » et initiées par les habitants des camps asphyxiés par le blocus imposé par les miliciens du Polisario sur instructions algériennes.
Les manifestations, ajoute le journal, ont fait, au moins un mort écrasé par un char militaire, des dizaines de blessés dans les rangs des manifestants et 14 arrestations. Les personnes appréhendées et aussitôt jetées dans la tristement célèbre prison de Dhaïbia, mènent une grève de la faim protestant contre les mauvais traitements qu’ils y ont subis.
Commentant les circonstances dans lesquelles ces manifestations se sont déroulées, le journal a écrit que les séquestrés des camps de Tindouf n’en pouvant plus de la répression qu’ils subissent, ont choisi le moment où l’Algérie est plongée dans ses problèmes et se soucie peu du Polisario, des camps et des Sahraouis en général, pour entamer leur action.
Moulay Ali Lahcen est le premier martyr de ces manifestations, indique le journal qui précise que le défunt qui appartient à la tribu Rguibat Souaâd, a succombé à ses blessures.
Sur sa page Facebook, Moustafa Salma Sidi Mauloud a fait état de la dégradation de l’état de santé de l’un des réclus de Dhaïbia. En précisant qu’en plus de ses nombreuses blessures, il a subi un traumatisme crânien suite aux coups que lui a assénés l’un de ses geôliers sans recevoir de soins médicaux.