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Pourtant, une source contactée par Yabiladi dément les faits rapportés : «Les Forces Armées Royales stationnées au Sahara ne sont pas en état d’alerte générale. L’arrivée par petits groupes de véhicules blindés dans la zone fait suite à une session d’entretien».
Les spéculations qui ne sont pas que médiatiques, certains éleveurs dont les troupeaux paissent dans la zone parlent de militaires sur le qui-vive, éclairent l’affaire sous un jour nouveau. En effet, le 25 février 2017, S.M le Roi Mohammed VI avait ordonné un retrait unilatéral des unités des FAR déployées dans ce no-man’s land. Le Maroc répondait ainsi à une requête formulée, la veille, par le secrétaire général de l’ONU, installé nouvellement en poste, lors d’une conversation téléphonique avec le Souverain.
«Le Royaume du Maroc espère que l’intervention du Secrétaire général permettra de revenir à la situation antérieure dans la zone concernée, de préserver intact son statut, de garantir la fluidité du trafic routier normal, de sauvegarder le cessez-le-feu et de consolider la stabilité régionale», avait expliqué le Cabinet Royal dans un communiqué.
Depuis, Rabat et malgré les provocations du Polisario contre les citoyens et les véhicules marocains qui empruntaient le corridor de Guergarate en direction de la Mauritanie, n’a jamais réagi, laissant Antonio Guterres gérer ce dossier.
Cette attitude conciliante du Maroc à propos du dossier de Guergarate lui a permis de marquer des points sur la scène internationale contrairement au Polisario qui est sous pression tant à l’intérieur des camps où les populations ne cessent de gronder, que sur le plan international.
Concernant les provocations polisariennes, il nous a déclaré:
«Vous n’êtes pas sans savoir qu’à la mort de Mohamed Abdelaziz, l’Algérie a désigné Brahim Ghali pour lui succéder. Tout comme nous tous, l’Algérie sait que Brahim Ghali a été nommé précipitamment au poste de prétendu ambassadeur à Alger pour camoufler sa fuite d’Espagne où il occupait le poste de représentant du Polisario et où il allait être traduit en justice pour violations des droits de l’Homme et pour les nombreux crimes qu’il a commis. D’une part, Brahim Ghali, sur instructions de ses parrains algériens, devait agir de manière tonitruante pour détourner les regards sur ses crimes et pour que la communauté internationale se désintéresse des poursuites judiciaires dont il est l’objet. D’autre part, les populations des camps qui en ont plus que marre des mensonges dont la direction du Polisario et l’Algérie ne cessent de leur rabâcher les oreilles, espéraient que ce nouveau chef leur fasse accroire qu’il venait avec l’intention de changer leurs conditions de vie. Aussi troqua-t-il sa «Daraâ» pour un treillis fourni par l’intendance de l’armée algérienne et il s’aventura jusqu’à la côte atlantique où il se fit filmer sous tous les angles. La passivité des autorités marocaines, au lieu de lui donner à réfléchir, l’encouragea à poursuivre ses provocations et empêcha l’achèvement des travaux de construction d’un axe routier couvrant les quelques kilomètres du no-mans land et reliant les frontières maroco- mauritaniennes. Ce que le Conseil de sécurité de l’ONU avait condamné à l’unanimité en avril 2017. Aujourd’hui, à l’approche de la réunion de celui-ci en avril et pour minimiser l’ampleur des tiraillements qui font rage à l’intérieur des camps au plus haut niveau, Brahim Ghali et ses lieutenants menacent de reprendre les hostilités».
A propos de ces menaces, Abadila nous a affirmé :
«Nous savons tous que le Polisario, depuis le jour où l’Algérie l’a mis au monde, ne peut agir sans les instructions des généraux des services de la sécurité militaire sous toutes ses appellations. Tout le monde sait que le dossier du Sahara est la chasse gardée de ces services. Lesquels ne permettent à personne de s’y immiscer, y compris le Président de la république, feu Boudiaf en a fourni la preuve. Or, nous savons que les généraux algériens ont d’autres préoccupations et qu’ils ne peuvent pas se permettre d’ouvrir un front qui embrasera toute la région et même si ces généraux poussaient le Polisario à déclencher les hostilités, la communauté internationale et les grandes puissances, en particulier, s’y opposeraient. Nous savons que dans le courant de cette semaine, les hauts responsables ont eu des divergences telles qu’ils en sont arrivés aux mains. Il a fallu l’intervention de la sécurité et du Troisième bureau de l’armée algérienne pour calmer les esprits et mettre fin aux bastonnades qui ont eu lieu lors d’une réunion de ce que le Polisario appelle son «Conseil de sécurité».
Par ailleurs, il n’est un secret pour personne que le dernier mouvement initié par de hauts cadres, dont d’anciens pseudo-ministres et diplomates du Polisario constitue une menace pour la classe dirigeante qui tente par tous les moyens d’étouffer dans l’œuf toute tentative d’opposition. C’est exactement de cette manière qu’a été déclenchée dans les camps la révolte de 1988 qui a causé de nombreuses fissures dans les rangs de la classe dirigeante du Polisario».