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Cette injonction, exprimée par la voix du diplomate néerlandais, Van Oosterom, dont le pays assure la présidence du Conseil de sécurité, se veut en effet une réaction ferme aux multiples incursions provocatrices du Front Polisario dans cette zone censée être démilitarisée en vertu de l'accord de cessez-le-feu de 1991 et où la dernière incursion d’éléments armés du Front remonte au début du mois de janvier dernier dans une tentative d'interdire le passage des participants au rallye-raid international, Africa Eco Race.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité a demandé à Horst Köhler auquel il a exprimé son soutien indéfectible, de "poursuivre les discussions sur une relance de négociations visant à régler le différend plus que quarantenaire créé par l'Algérie.
Aucune date n'a toutefois été annoncée pour reprendre des pourparlers formels dont les derniers en date –tenus sous l'égide de l'ONU- remontent à 2012.
L’émissaire onusien avait également informé mercredi le Conseil de sécurité du déplacement qu’il allait effectuer le lendemain à Washington pour rencontrer des responsables de l’administration américaine.
Lors de son briefing, Horst Köhler avait expliqué que ces consultations ont été "guidées par des ancrages stratégiques". A ce titre, il a précisé que les discussions bilatérales avec les parties concernées et les pays voisins visaient à "instaurer la confiance en son impartialité" et à explorer les domaines susceptibles de faire l’objet d’un compromis. Ses rencontres avec les responsables d’autres organisations régionales, a-t-il souligné, ont été également tenues sous le signe de l’écoute. L’UE est "un proche voisin et un partenaire stratégique des pays du Maghreb en matière économique, sociale et sécuritaire ( ) qui a une perspective précise » de la situation dans la région, a-t-il noté.
Il compte également tenir d’autres consultations bilatérales avec les membres du Conseil de sécurité, y compris avec plusieurs hauts responsables de Chine et de Russie, a-t-il annoncé lors de ce briefing.
Après avoir entendu le rapport de Horst Köhler, rappelle-t-on, le Conseil de sécurité de l'ONU a écouté, dans la même journée, celui qu’a présenté le nouveau chef de la MINURSO, le Canadien Colin Stewart, sur la situation prévalant dans la région. Lequel a, lors de sa récente visite à Tindouf, refusé de se rendre à Bir Lahlou, évitant ainsi tout piège qu’aurait pu lui tendre la "direction du Polisario" et dans lequel était tombé l’ancien secrétaire général de l’ONU, Ban ki Moon.
Par ailleurs et persévérant dans ses viles provocations, la direction du Polisario a attendu la veille de la présentation du rapport de Köhler, pour annoncer le transfert de son soi-disant "état-major armé" dans la localité de Bir Lahlou, localité qui fait partie de la zone tampon couverte par l'accord conclu en 1991 sous l'égide de l'ONU et mettant fin à 16 ans de conflit armé.
Mais pareilles manœuvres dilatoires ne trompent plus personne. Chaque année, à l’approche de la présentation du rapport annuel sur le Sahara marocain devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en avril, les séparatistes qui ont perdu toute légitimité sur le terrain et dans les camps de Tindouf, cherchent désespérément à faire parler d’eux dans les médias, inféodés à Alger et à induire en erreur les familles qu’ils séquestrent depuis des années sur le territoire algérien.