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C’est grâce aux efforts consentis par la délégation de l’USFP composée de Habib El Malki, président de la Commission administrative, Mohamed Benabdelkader et Hasna Abouzeid, et par la Commission des relations internationales de l’USFP, que les manœuvres du Front Polisario visant à convaincre l’IS d’adopter et d’appuyer les thèses séparatistes, sont tombées à l’eau.
Ces efforts ont commencé à être consentis avant même la réunion de Luanda puisqu’une délégation du parti de la Rose composée de Habib El Malki, Mohamed Benabdelkader et Moussaoui Ajlaoui avait rencontré l’ambassadeur d’Angola à Rabat, Benigno de Oliveira Vieira Lopes. De plus, le président de la délégation, Habib El Malki, a eu également des pourparlers fructueux avec le président du Comité Afrique de l’IS, le Béninois Emmanuel Goulou, et avec plusieurs présidents des délégations d’Europe, d’Afrique et d’Amérique latine.
Lors de ces pourparlers, la délégation usfpéiste a tenu à mettre en garde contre tout retour à la case départ et faire fi des positions que l’organisation avait prises concernant l’affaire du Sahara marocain, ce qui aurait eu pour conséquence de compliquer davantage la situation et de discréditer l’IS.
La délégation avait également convaincu les participants les plus influents au sein de cette instance internationale de revoir l’ordre du jour de cette réunion pour y inclure les défis du terrorisme jihadiste et les actions à mener pour y faire face ; notamment en intensifiant la coopération internationale, en combattant l’extrémisme et en mettant en œuvre des politiques publiques basées sur la justice sociale, l’égalité et la dignité humaine.
L’intervention du délégué du Parti socialiste français, Maurice Braud, a été sur la même longueur d’onde. Plusieurs interventions d’autres délégations ont également insisté sur la question du terrorisme jihadiste, ce qui a provoqué le désarroi et le désappointement de la délégation du Polisario.
De plus et contre toute attente, le délégué du Congrès national africain a présenté un projet de résolution sur le Sahara marocain moins virulent qu’à son habitude, puisqu’il ne faisait allusion ni à la colonisation, encore moins à l’atteinte aux droits de l’Homme ni à l’exploitation des ressources et autres litanies que les défenseurs des thèses séparatistes au sein de l’IS ne cessent d’ânonner à longueur de séances. Ledit projet insiste néanmoins sur « l’appui au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et aux efforts de l’UA et de l’ONU pour trouver une solution juste à ce conflit ».
Après quoi, le Béninois Emmanuel Goulou a présenté cette résolution à la délégation de l’USFP qui l’a convaincu de la nécessité de supprimer le paragraphe concernant l’autodétermination et de changer la notion de solution juste par celle de solution politique. La délégation marocaine a également pu convaincre le président du Comité Afrique de l’IS de supprimer toute référence à l’UA dans la résolution.
Une heure après, le secrétariat de l’IS a distribué le communiqué final aux délégations contenant un paragraphe sur le Sahara marocain conforme à la version suggérée par la délégation de l’USFP au président du Comité Afrique.
Mis au pied du mur, le délégué du Polisario a tenté de présenter une proposition d’amendement à la version finale du communiqué, mais le secrétaire général de l’IS, Luis Ayala, lui a opposé une fin de non-recevoir en l’informant que les partis observateurs n’ont pas le droit de présenter des projets de résolution ou des propositions d’amendement. Aucune délégation des partis africains soutenant les thèses séparatistes n’ayant volé au secours du Polisario, la « Déclaration de Luanda » a été votée à l’unanimité, annonçant par là même une rupture définitive avec ces thèses.
Dans cette déclaration, le Conseil de l’IS a encouragé fermement les efforts de l’ONU visant une solution politique au Sahara conformément aux résolutions onusiennes.
Il a, par ailleurs, appelé le Maroc et le Polisario à renouveler et à intensifier leurs négociations directes, telles qu’exigées par le secrétaire général de l’ONU dans le cadre défini par les Nations unies.