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L’organisation de ces manœuvres et parades a coïncidé avec la tenue de la rencontre des diasporas sahraouies, présidée par Mohamed Abdelaziz qui a déclaré à l’ouverture des travaux que l’année 2015 sera d’une très grande importance, du fait que, selon des médias algériens, l’ONU aurait indiqué que si au mois d’avril l’affaire du Sahara ne connaissait pas d’évolution, une solution serait envisagée pour le traitement de ce dossier.
Commentant cette évolution, l’expert en affaires sahariennes et membre fondateur du Polisario, Bachir D’Khil, a déclaré à la presse: «Nous sommes habitués à ce genre de réactions de la part du Polisario, soulignant qu’à chaque fois que le dossier du Sahara franchit une nouvelle étape, il brandit la menace de guerre et de reprise des armes ajoutant qu’il est peu probable qu’il agisse en dehors de la feuille de route des négociations établie par l’ONU. Car, en agissant ainsi, il assumera des conséquences peu amènes qui le ramèneraient au point de départ.
Développant sa déclaration, D’Khil a précisé que ce ne sont là que des déclarations dont le seul objectif est d’attirer l’attention de l’opinion publique internationale afin de trouver une voie menant à ce que le Polisario appelle ‘’les négociations directes’’ qui sont au point mort depuis un bout de temps.
S’agissant de la déclaration de Mohamed Abdelaziz quant à l’année 2015, Bachir D’Khil a précisé : “Nous savons que l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU, M. Ross, n’a, à ce jour, toujours pas trouvé de solution, et n’a avancé aucune proposition. C’est valable, également pour le Polisario qui n’a rien apporté de nouveau, contrairement au Maroc qui a fait la proposition d’autonomie, comme étant une idée négociable. L’expert sahraoui a ensuite affirmé que la communauté internationale est préoccupée par l’activisme des organisations terroristes dans cette région, expliquant qu’il ne peut y avoir d’option militaire et que même les pays soi-disant amis du Polisario occidental ne veulent pas de guerre et sont contre l’usage de la violence.
Sur un autre plan, des sources proches du Polisario affirment que les dirigeants du mouvement séparatiste exigent des personnes arrêtées suite aux manifestations de ces derniers mois et qui ont été soumises à toute sorte de tortures, de signer un document par lequel elles s’engagent à s’abstenir de toute poursuite judiciaire à l’encontre de leurs bourreaux et des responsables qui ont ordonné leur emprisonnement et leurs tortures. Les signataires doivent également s’engager à ne pas demander réparation. Telles sont les conditions sine qua none de la libération de plusieurs dizaines de personnes incarcérées pendant plus d’un mois sans chef d’accusation ni jugement.