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La longue absence de Mohamed Abdelaziz de la scène politique avant et après la visite en Algérie de Ban Ki-moon et la détérioration de son état de santé ont justifié les craintes d’Alger qui a décidé de lui choisir un successeur, indiquent les mêmes sources. L’origine algérienne de ce dernier, sa fidélité et sa loyauté aux généraux d’Alger, le préservent de toute éventuelle velléité de complot ou de changement de position.
Rappelons que l’absence de Mohamed Abdelaziz et le silence sur son état de santé depuis son évacuation vers un hôpital parisien en provenance d’Italie où il était traité pour un cancer du poumon, avaient nourri des spéculations sur sa mort.
A signaler, par ailleurs, que pour protester contre la destruction de leurs habitations par les gardes-chiourmes du Polisario, les habitants du camp de Dakhla ont organisé des manifestations au cours desquelles ils ont scandé des slogans exigeant leur retour à la mère patrie.
Situé à proximité des mines de fer de J’Bilatt, en plein désert, le camp de Dakhla a été installé, pour des raisons que seules les autorités algériennes connaissent, à plus de 100 kilomètres des autres camps que le Polisario avait érigés aux environs de Tindouf.
Après plus de 40 ans, devant l’incertitude qui plane sur la situation des séquestrés et sur le conflit artificiel fomenté contre l’intégrité territoriale du Maroc et, surtout, devant la chute des prix de l’or noir, les autorités d’Alger ont décidé d’exploiter, entre autres, les mines de fer de J’Bilatt dans l’espoir de combler leur déficit budgétaire qui accable le peuple algérien. Ordre fut donc donné au Polisario de faire évacuer le camp qui doit être démantelé. Sitôt dit, sitôt fait, des bulldozers, des niveleuses et des engins de toutes sortes ont assailli le camp et détruit les cabanes de fortune bâties par les Sahraouis qui, ne sachant où aller ou ne pouvant rejoindre les leurs, au Maroc, car empêchés par les autorités algériennes leurs suppôts du Polisario, ont réagi immédiatement en scandant des slogans demandant le retour à la mère patrie.
Selon Mahjoub Salek, l’Algérie devrait reconnaître son rôle dans ce conflit et accepter la solution d’autonomie proposée par le Maroc. Après cette décision algérienne de détruire le camp de Dakhla sans se préoccuper du devenir de ses habitants, il est devenu clair pour les Sahraouis qui en doutaient encore qu’ils n’ont d’avenir que parmi les leurs dans le cadre du plan marocain d’autonomie.