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Avant même qu’elle n’ait été officiellement annoncée, le Polisario est monté au créneau. Abdelkader Taleb Omar, le prétendu « premier ministre » du mouvement séparatiste, a déclaré que cette visite constituerait « une violation du droit international ». Une position qu’il a tenue à transmettre à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU.
Il aurait reproché à Christopher Ross, qui se trouvait dans les camps de Tindouf, le silence des Nations unies concernant ce projet de visite Royale, soulignant que ces dernières devraient exprimer des «positions claires» puisque le Sahara est considéré encore «non-autonome». Et d’ajouter: «Le Maroc ne peut pas agir dans la région comme bon lui semble. Il est appelé à respecter l’ONU, présente depuis plus de 24 ans à travers la Minurso». Mais Ross, en diplomate chevronné qui est passé maître dans ce qu’on appelle la langue de bois, aurait répondu en administrant une douche froide à “Koueider”, comme on se plaît dans les camps à appeler le prétendu premier ministre. Il lui aurait répondu : «Ma mission consiste à tenter de trouver un terrain favorable pour la reprise des négociations entre les parties en vue de mettre fin au conflit et non d’empêcher le Roi de se déplacer comme il veut ou d’intervenir pour tenter de l’empêcher de visiter Laâyoune, Guelmim, Dakhla ou toute autre ville des provinces du Sud que le Polisario considère comme zone de conflit».
Cette réponse de l’émissaire onusien a décontenancé Ould Taleb Omar qui s’est rendu compte que la propagande du Polisario et des services de renseignements algériens est devenue obsolète vu les réalisations grandioses que le Maroc a initiées dans ses provinces du Sud. Prenant acte de l’échec de sa tentative et définitivement assuré que nul ne peut empêcher le Souverain de visiter l’une des régions du Royaume, Ould Taleb Omar a repris ses sempiternels slogans en menaçant de reprendre les armes.
En proférant ses menaces devant Christopher Ross, Ould Taleb Omar ignorait ou faisait semblant d’ignorer que son interlocuteur était un diplomate américain chevronné qui, du fait de sa longue carrière et des séjours qu’il a effectués en Algérie, savait que le Polisario, malgré les centaines de millions de dollars que lui octroie l’Algérie au détriment de sa propre population, n’avait que des armes rouillées qu’il a ramenées de Libye ou ce qui reste du vieil armement qu’Alger lui avait fourni. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que les dirigeants du Polisario profèrent ce genre de menaces. Ils le réitèrent chaque fois que le Maroc marque des points ou que le Souverain se rend dans les provinces du Sud. Ce fut déjà le cas lors de la visite que la famille Royale avait effectuée à Dakhla en avril 2014.
En agissant ainsi, Ould Taleb Omar comptait, peut-être, sur ceux qui se faisaient appeler “séparatistes de l’intérieur’’. Il a certainement dû oublier que ces derniers se sont fait élire membres des conseils municipaux et ruraux de nos provinces du Sud, manifestant de la manière la plus éloquente leur désir de contribuer à l’édification de la mère-patrie.
Le calme qui règne dans les villes du Sud, à la veille de la visite Royale, est le signe éloquent que la propagande du Polisario s’est effilochée depuis belle lurette.