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La tension est montée chez les chefs du Polisario lorsque le 30 novembre à Abidjan, le Maroc et l’Afrique du Sud ayant convenu de rétablir leurs relations diplomatiques, au terme d’une réunion entre S.M le Roi Mohammed VI et le président Jacob Zuma.
Désorientée et craignant que cette mesure ne fasse tache d’huile auprès des autres pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), généralement menée par Pretoria, la direction du mouvement séparatiste, favorable aux conclaves de partis politiques au pouvoir, a lancé une nouvelle offensive dans la zone.
C’est donc Mohamed Beissat, ancien protégé de Mohamed Abdelaziz avant d’être mis à l’écart, qui est appelé à la rescousse et envoyé le 17 décembre à Harare (Zimbabwe) pour prendre part au congrès de la ZANU-PF, formation dirigée par le nouvel homme fort du pays, Emmerson Mnangagwa qui a remplacé Robert Mugabe, fervent défenseur du Polisario avec lequel il s’est réuni.
Deux jours plus tard, des représentants du Front participaient, à Johannesburg (Afrique du Sud), à la conférence de l’ANC, conclue par la désignation de Cyril Ramaphosa, candidat du parti de Nelson Mandela aux élections présidentielles de 2019.
En Afrique du Sud, le Polisario compte en effet sur ses relais au sein de l’ANC pour bloquer la normalisation des relations diplomatiques entre Rabat et Pretoria. Ses alliés ont d’ailleurs manifesté leur opposition à la décision de Jacob Zuma et ont immédiatement «mis en garde» le nouveau patron du parti, Ramaphosa contre le Royaume.
Par ailleurs, cette mobilisation du Polisario s’est poursuivie dans certains Etats de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) avec une réunion de son «ambassadeur» à Kampala (Ouganda) avec la présidente du Parlement, Mme Rebecca Kadaga.
De plus en plus menacées par l’offensive politique et économique du Maroc, les suppôts d’Alger tiennent à préserver leurs zones d’influence en Afrique australe.
Une région qui connaît l’arrivée d’une nouvelle génération au pouvoir, comme Emmerson Mnangagwa au Zimbabwe et João Lourenço et probablement Ramaphosa en Afrique du Sud. Ces derniers entendent se débarrasser de dogmes idéologiques hérités de la Guerre froide, pour se consacrer aux attentes économiques de leurs citoyens. L’exemple angolais est à ce titre éloquent.
Mais les tentatives du Polisario ne se sont pas arrêtés à l’Afrique Centrale. Le dernier sommet des jeunes dirigeants maghrébins tenu à Laâyoune sur invitation des la jeunesse de Sakia El-Hamra et Oued Eddahab et qui regroupe des jeunes du Maroc, de Mauritanie, de Tunisie, d’Algérie et de Libye a vu le Polisario charger un Mauritanien de ses proches de saboter ce Sommet de jeunes maghrébins.
En effet, le directeur général du sommet, Brahim Jdoud, a déclaré que les jeunes dirigeants venus des différents pays maghrébins ont exprimé leur satisfaction de se trouver à Laâyoune pour cette seconde édition du sommet et qu’ils se démarquaient d’un communiqué rendu public par un Mauritanien ayant des liens de parenté avec certains dirigeants du Polisario et qui l’auraient chargé de tout faire pour saboter ce sommet et tenter de le faire échouer.
C’est dire que la direction du Polisario, aux abois, ne sait plus comment s’y prendre pour contrer la percée marocaine, tant sur le plan maghrébin qu’africain.