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Le fameux «Plan d’urgence» s’achemine vers un véritable «scandale d’urgence». Le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle vit toujours au rythme des remous provoqués par ce «Plan d’urgence», dédié normalement à la réforme du secteur de l’enseignement. Un point qui dérange dans cette affaire : Qu’en est-il de la responsabilité politique dans tout cela?
Déjà, le département de Rachid Benmokhtar fait montre de courage pour avoir décisis de leurs postes de responsabilité une soixantaine de chefs de services, en dépit du «chantage politique» exercé par certaines parties que le communiqué paru récemment ne nomme pas. Les observateurs soulignent, cependant, que le nombre devrait être plus élevé, tellement la procédure suivie à l’époque permettait toutes les défaillances possibles.
Certains croyaient que le dossier était clos. Ce n’était pas le cas. Le MEN attendait uniquement la fin de l’année scolaire, pour faciliter la mise en œuvre des décisions prises. Après la démission, dans le passé de 26 délégués provinciaux et quatre directeurs d’académies, c’est au tour des chefs de services, qui sont certes des exécutants, mais qui ont un rôle important dans la prévalence de mauvaises pratiques et même de détournements au sein des administrations régionales et provinciales.
Dans certaines villes, telles que Marrakech et Tanger à titre d’exemple, la décision a provoqué un tollé. Le «scandale d’urgence» a vidé les services de leurs responsables, dans la mesure où tous les chefs de services, ou presque, ont été démis de leurs fonctions. Cela aurait bien évidemment des conséquences financières, puisque le MEN procédera à des prélèvements par effet rétroactif, dès février dernier.
Les médias avaient rapporté, dans le passé, le contenu d’une communication téléphonique émanant de la direction de l’Académie de Rabat faisant état de scandales tonitruants autour de la gestion d’enveloppes financières colossales, détournées ou dilapidées, au lieu de servir le programme du «Plan d’urgence», dédié à la réforme de l’enseignement.
Quant à la nature des dysfonctionnements, ils sont en tous genres. Le rapport de l’inspection du MEN évoque ainsi le remplacement d’équipements, de laboratoires mobiles, d’outils pédagogiques ou logistiques, par d’autres qui ne sont pas de même qualité, et parfois même sans rapport avec leur fonctionnalité!