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Cette proposition de résolution dite «d’urgence» sur la région du Rif, qui pèche par manque de sérieux et d’objectivité, a été vite rangée dans les tiroirs aux oubliettes du Parlement européen car elle comporte des allégations grossières et infondées, colportées par des députés nostalgiques d’une ère révolue, dont certains comptent parmi les VRP d'Alger.
Mettant sous le tapis les sujets qui présentent une urgence réelle, notamment les agressions perpétrées contre le peuple palestinien, les foyers de tension au Moyen-Orient, les expulsions massives des migrants subsahariens par les autorités algériennes au sujet desquels le Haut-commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme a alerté, mardi, la communauté internationale ou encore l’entrisme dangereux du régime iranien via le Hezbollah et le Polisario en Afrique du Nord, les députés zélés n’ont vu l’urgence que dans cette région du Maroc.
Une nouvelle fois la diplomatie marocaine était au rendez-vous pour barrer le chemin aux instigateurs de ce fumigène de texte, qui s’agitent à un moment où des échéances importantes attendent le partenariat entre le Maroc et l’Union européenne, notamment le renouvellement de l’accord de pêche et l’adaptation de l’accord agricole.
Le rejet de cette proposition de résolution, que des eurodéputés voulaient présenter à la prochaine plénière à Strasbourg, donne aussi la mesure du degré de fébrilité des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume qui tentent d’instrumentaliser le Parlement européen pour servir des desseins inavoués.
Il témoigne également de la forte détermination du Maroc d’aller de l’avant dans son processus de développement socioéconomique et dans la consolidation de l’État de droit et de la démocratie.
L’évolution de ce processus que le Maroc mène avec sérénité et confiance a d’ailleurs été présenté le 15 mai dernier devant la très courtisée sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen par le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Driss El Yazami.
Le président du CNDH a évoqué à cette occasion les différentes dynamiques qui font vivre la société marocaine aujourd’hui, notamment l’intensité des débats publics sur des questions aussi sensibles que l’héritage, l’avortement, la peine de mort, les libertés individuelles, la liberté de conscience et de pensée, lesquels débats que le Maroc aborde sans complexe ni gêne et qui montrent une société saine qui vit sa pleine vitalité démocratique.