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La Banque mondiale a fait observer, dans ce contexte, qu’un tel projet, le premier du genre, place le Maroc dans le panthéon des “superpuissances solaires” dans le monde, notant que ce mégaprojet témoigne de la détermination du Royaume à réduire la dépendance sur les combustibles fossiles, à augmenter l’utilisation des énergies renouvelables et à recourir à une stratégie de développement à faible intensité de carbone.
Ce projet ambitieux et réaliste s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique du Royaume tracée conformément aux Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, laquelle stratégie est destinée à promouvoir un développement humain durable, à travers notamment l’utilisation des nouvelles technologies propres. Ce projet national vise la mise en place en 2020, d’une capacité de 2.000 mégawatts, soit 14 % des besoins énergétiques prévisionnels du Royaume à l’horizon 2020.
Sept sites ont été identifiés pour la réalisation de ce projet, à savoir les sites de Ouarzazate, Ain Bni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour, Sebkhat Tah, Midelt et Tata.
Grâce à la mise en valeur du potentiel solaire, le projet marocain de l’énergie solaire contribuera à la réduction de la dépendance énergétique, à la préservation de l’environnement, par la limitation des émissions des gaz à effet de serre et à la lutte contre les changements climatiques. A terme, il permettra annuellement des économies en combustibles de 1 million de tonnes équivalent pétrole (TEP) et d’éviter l’émission de 3,7 millions de tonnes de CO2. Ce projet solaire, qui mobilise des investissements de l’ordre de 9 milliards de dollars, est en phase avec la tendance internationale, qui, face à une demande énergétique croissante et au défi du réchauffement climatique, place les énergies renouvelables et particulièrement l’énergie solaire au rang des priorités.