-
L’ambassade du Maroc à Paris rend hommage aux participantes à la 11ème édition du raid solidaire et féminin "Sahraouiya
-
Hamza Koutoune rejoint l’OGC Nice
-
Mehdi Benatia nommé Directeur du football à l’Olympique Marseille
-
La CAF revoit à la hausse la dotation du CHAN
-
Réunion de suivi des travaux d’aménagement du Grand stade de Tanger
Le marché ne sera officiellement terminé que le 31 août à minuit, mais le PSG a pourtant déjà recruté huit joueurs pour plus de 80 millions d'euros, sous réserve de la confirmation du transfert de l'Argentin de Palerme Javier Pastore, qui devrait être officialisé cette semaine.
Sur ce dossier, le PSG est monté jusqu'à 43 millions d'euros, un record pour la L1, et a surmonté la concurrence de Chelsea, ce qui situe bien la nouvelle dimension prise par le club parisien depuis l'arrivée de Qatar Sports Investments (QSI), son nouvel actionnaire majoritaire.
En plus du meneur de jeu argentin, Paris s'est offert trois jeunes internationaux français (Ménez, Matuidi et Gameiro), deux gardiens de but pour remplacer Coupet et Edel (Douchez et Sirigu), ainsi qu'un milieu de terrain passé par des grands clubs à l'étranger (Sissoko, qui a joué à Valence, Liverpool et la Juventus Turin) et une valeur sûre en défense centrale, Bisevac, souhaité depuis longtemps par Kombouaré.
A côté de ce recrutement haut de gamme, celui des rivaux du PSG fait forcément pâle figure, même si à défaut d'avoir été très spectaculaires, les marchés du champion lillois et de son dauphin marseillais ont eu au moins le mérite d'être précoces et bien ciblés.
Didier Deschamps avait été très affecté par le départ tardif de Mamadou Niang la saison dernière et voulait à tout prix disposer d'un effectif au complet pour la reprise du championnat samedi.
Il a été entendu, et Alou Diarra, Morel, Nkoulou, Amalfitano sont arrivés dès juillet à la Commanderie, où l'on a été raisonnable après de grosses dépenses en 2009 (Lucho, Diawara) et 2010 (Rémy, Gignac).
Le dernier cas en suspens à Marseille est celui de Lucho, qui veut absolument partir. L'OM n'est pas contre mais souhaite s'y retrouver financièrement, ce qui pourrait ouvrir la voie à l'arrivée en fin de mercato d'un attaquant supplémentaire.
La stratégie a été identique à Lille, où les départs de Rami, Cabaye ou Gervinho ont été rapidement compensés par les arrivées de Basa, Pedretti et Payet.
"Pour pouvoir garder tous ses meilleurs joueurs et se renforcer, il faut s'appeler Manchester United ou Barcelone. Je savais que l'effectif ne resterait pas au complet. Mais on a travaillé depuis longtemps sur le recrutement", a expliqué l'entraîneur lillois Rudi Garcia qui, comme Deschamps, n'exclut pas de renforcer encore son effectif si l'opportunité se présente et surveille toujours le Sochalien Marvin Martin.
Mais pour tous les autres, confrontés à une situation financière compliquée et à la nécessité de réduire la masse salariale, le mercato est calme par obligation.
Lyon n'a ainsi recruté personne, malgré les départs de Toulalan et Delgado, et cherche un milieu défensif, secteur où Rémi Garde ne peut compter que sur Maxime Gonalons. De la même façon, Bordeaux a pour l'instant dû se contenter de deux joueurs libres, Nguémo et Maurice-Belay.
A un mois de la fin du mercato, l'objectif pour tous est donc d'être malin.
Rennes, avec Féret ou Pitroipa, ou Saint-Etienne avec Ruffier et Sinama-Pongolle l'ont été. Nice aurait aimé tenter un gros coup avec Trezeguet, mais il reste d'autres occasions à saisir, notamment à Monaco, relégué en L2, où l'attaquant Park ne devrait pas s'éterniser.