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Pour cette formation politique détenant cinq portefeuilles au sein du gouvernement Benkirane II, toutes ces nouvelles taxes qui vont frapper de plein fouet les classes démunies ne vont rapporter que 250 millions de DH au Trésor. « Alors que l’on pourrait obtenir le double, 700 millions de DH environ, en fixant l’IS à 37% au lieu de 30% aux opérateurs qui bénéficient d’un monopole protégé par l’Etat comme Maroc telecom, la CDG, Bank Al-Maghrib, etc », soutient ce ténor du PPS.
Les anciens communistes du gouvernement ont également relevé toutes les incohérences du budget et pointé toutes ses dispositions qui, si elles sont adoptées, vont mener la vie dure à certaines catégories de la population. Les petits commerces détenteurs d’une patente comme les épiceries, drogueries et autres vendeurs de pépites en plus des professions libérales vont être confrontés désormais aux affres d’une administration kafkaïenne. Ainsi, les « patentés » y compris ceux des villages les plus enclavés, doivent tenir un registre dûment cacheté par l’administration fiscale de tous leurs achats et ventes.
Quant aux fonctions libérales –médecins, avocats, géomètres, topographes, etc- elles seront tenues à partir du mois de janvier prochain de faire la télédéclaration en ce qui concerne les impôts sur leurs revenus.
La voix dissonante des
anciens communistes
« Il faut savoir qu’en ce qui concerne les sociétés, cette télédéclaration n’est obligatoire que pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 50 millions de DH. Alors qu’un médecin ou un avocat qui débute à peine dans une petite ville est obligé de se mettre aux nouvelles technologies pour se soumettre à une telle mesure ! » s’exclame M. Grine.
Le PPS a mobilisé son groupe parlementaire de la Chambre des représentants pour préparer des amendements qui rectifieraient les dérives du Budget 2014. « Le PPS n’est pas en train de se révolter ou de lâcher la majorité à laquelle il appartient. Nous sommes dans notre rôle en défendant d’abord la stabilité du pays puis les intérêts des couches défavorisées.
A chaque fois que le projet de société est menacé, nous faisons entendre notre voix et nos critiques. Je pense aux cahiers des charges des médias audiovisuels publics, à l’indexation, au mariage des filles mineures. Dernièrement encore, nous avons dit par exemple que le chef du gouvernement devait faire une nouvelle déclaration gouvernementale devant le parlement pour donner de la visibilité aux actions du nouveau gouvernement », conclut cette figure du conseil de la présidence avant de préciser que ses propos sont tenus au nom du PPS, sa famille politique.