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Reconstruction
Ainsi, concernant la mise en œuvre du “Programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées par le séisme d’Al Haouz” et le renforcement des mesures de lutte contre les impacts conjoncturels, il sera procédé à l’application rapide de ce programme, selon une approche intégrée et une gouvernance coordonnée s’appuyant sur l’instauration de l’Agence de développement du Haut Atlas dans un cadre conventionnel associant tous les intervenants, et ce avec la contribution du Budget général de l’Etat, des Collectivités territoriales, du Fonds spécial de solidarité dédié à la gestion des effets du tremblement de terre et du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, outre l’aide et la coopération internationale.
Conjointement à la mobilisation d’une enveloppe supplémentaire pour honorer les engagements du dialogue social, la gestion des ressources hydriques s’érige en priorité, à travers l’accélération de la mise en œuvre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation ainsi que le soutien des intrants agricoles en vue d’atténuer l’inflation et soutenir le pouvoir d’achat des citoyens.
Consolidation
S’agissant de la poursuite de la consolidation des fondements de l’Etat social, il sera question de poursuivre la généralisation de l’assurance maladie obligatoire de base au profit des catégories démunies, parallèlement à l’opérationnalisation progressive de l’aide sociale directe à partir de la fin de l’année en cours, en l’adossant au système de ciblage du Registre social unifié, tel qu’affirmé par Sa Majesté le Roi dans le Discours d’ouverture de la nouvelle année législature.
Ce programme cible 60% des familles marocaines non couvertes actuellement par les régimes de sécurité sociale. Le projet prévoit que la valeur de l’aide sociale directe ne sera pas inférieure à 500 dirhams pour chaque famille ciblée, quelle qu’en soit la composition.
Ce chantier sociétal sera accompagné par le parachèvement du cadre juridique relatif à la réhabilitation du système national de santé et la poursuite de la réforme du système de l’éducation et de la formation, en tant que l’un des piliers de l’Etat social. Ainsi que l’opérationnalisation du nouveau programme d’aide à l’accès au logement.
Mise en œuvre
La poursuite de la mise en œuvre des réformes structurelles sera également l’un des axes du PLF2024 via le parachèvement de la réforme du système judiciaire, dans le but de consolider l’Etat de droit et de garantir la sécurité juridique et judiciaire, nécessaires à la réalisation du développement global, ainsi que la mise en œuvre des Hautes Instructions Royales relatives à la révision du Code de la famille.
L’investissement productif sera érigé aussi en levier essentiel pour la relance de l’économie nationale et l’ancrage du Maroc dans les secteurs productifs prometteurs, notamment à travers la poursuite de l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’investissement et la mise en œuvre de la nouvelle Charte de l’investissement, à même de consolider la dynamique de l’investissement et de contribuer à la mise en application des différentes réformes structurantes dans les domaines de l’agriculture, du tourisme, de la réforme de l’administration et du processus de déconcentration administrative et de régionalisation avancée.
Renforcement
En dernier lieu, le PLF 2024 ambitionne le renforcement de la soutenabilité des finances publiques, notamment à travers la réforme de la loi organique relative à la loi de Finances, la poursuite du développement des financements innovants, ainsi que la valorisation du portefeuille public et l’amélioration de son rendement et ce, en veillant à la mise en œuvre de la loi-cadre relative à la réforme fiscale et à la gestion maîtrisée et rationnelle des dépenses de fonctionnement de l’administration.
Selon la ministre de l’Economie et des Finances, le PLF se base sur des hypothèses tablant sur un taux de croissance de 3,7% en 2024 et un déficit budgétaire dans la limite de 4% du PIB.
H.B