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En effet, au Parlement, lors d’une réunion en commission, Mohamed Hassad n’y est pas allé de main morte. Fort de ses statistiques, de faits avérés dont son département est seul dépositaire, il a donné la réplique attendue au chef du gouvernement et secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane. Une fois pour toutes, le leurre de toute une prédominance n’est plus de mise. N’en parlons pas de l’intervention de forces extérieures ; aujourd’hui, la question est purement technique, dans la forme, mais certainement essentielle dans le fond. L’honnêteté et la transparence de tout un processus pourraient être remises en question.
De quoi s’agit-il exactement ? le PJD a effectivement inscrit environ 300.000 citoyens de manière illégale sur les listes électroniques, au site officiel du ministère de l’Intérieur … Le ministre a certes occulté le mot «frauduleuse», mais tout le monde l’avait entendu ainsi. Un carton jaune est déjà brandi devant les islamistes marocains !
Alors que le secrétaire général des «frères» répète fièrement que son parti a accompli un devoir, Hassad vient de mettre de l’ordre dans ses idées. La procédure suivie pour l’inscription électronique des citoyens sur les listes électorales par certaines parties est bien illégale. La messe est dite. Point de réaction, le ministère dispose des IP des ordinateurs ayant commis cette fraude. Ce que Benkirane considère comme devoir, Hassad le qualifie de non-respect des lois. Les partis se doivent uniquement de sensibiliser pour une large participation, a-t-il précisé lors de cette réunion.
Un avertissement préventif, à travers lequel les autorités signifient qu’elles ne comptent plus désormais passer sous silence les magouilles du PJD. La conjoncture n’est plus la même que celle de 2011 ! Tout le monde devrait donc se soumettre à la loi.