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Par ailleurs, lors d’une émission télévisée à laquelle participait le ministre pjdiste Choubani, l’Istiqlalien Adil Hamza n’est pas allé par quatre chemins pour affirmer que ce plan législatif n’est nullement le produit de la majorité précisant que ce planning doit être axé sur les priorités et les attentes des citoyens. Déclaration qui dénote d’une discordance flagrante entre les deux principales composantes de la majorité qui vient attiser une tension déjà installée depuis que Chabat, leader de l’Istiqlal, a réclamé une nouvelle charte de la majorité et un remaniement ministériel. Le PJD a beau dire que le document en question qui sera présenté devant le Parlement lors d’une session extraordinaire à l’occasion de la visite du président français, est le fruit des efforts du gouvernement. Les déclarations de la majorité et de l’opposition démontrent qu’il s’agit d’une hégémonie pure et simple de la part du parti de la Lampe qui cherche à monopoliser les décisions déterminantes concernant le peuple marocain, telles la question de l’organisation de la société civile, la Caisse de compensation ou encore les caisses de retraite pour ne citer que ces exemples. Il est clair que le PJD ne croit pas au dialogue et n’excelle que lorsqu’il s’agit de l’exclusion de l’autre.