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Dans ce cadre, explique le HCP dans sa note intitulée : « 40 ans après la Marche Verte : croissance économique et développement humain dans les régions du Sud du Maroc », le Produit intérieur brut (PIB) a réalisé, une croissance annuelle moyenne de 8,9%, largement supérieure à celle de 6,1% qu’il connaît au niveau national. Plus encore, ces régions ont même damé le pion à celle de Rabat-Salé-Kénitra. En effet, la même source indique qu’entre 2004 et 2013, le PIB régional par habitant des provinces du Sud, qui s’est accru de 5,8 % par an, dépasse largement celui de Rabat-Salé-Kénitra, se situant ainsi, en deuxième position après celui de Casablanca-Settat.
«Cette émergence économique des régions du Sud s’est accompagnée de niveaux remarquables en matière d’amélioration des conditions de vie de la population et d’accumulation du capital humain, réalisant dans ces deux domaines des performances supérieures à la moyenne nationale», font ressortir les analystes du HCP précisant, dans cet ordre d’idées, que les dépenses de consommation finale par habitant dans les provinces en question ont connu un accroissement de 6 %, entre 2004 et 2013, au lieu de 5,6 % à l’échelle nationale, se rapprochant, de ce fait, de leur niveau dans les 2 régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra.
Dans ce sillage, explique-t-on de même source, le taux de pauvreté monétaire au seuil national, qui, à 29,4 % en 1984, était, dans ces régions, le plus élevé du pays, baisse aujourd’hui, à des niveaux réputés sans signification statistique par les experts.
Et de faire savoir que concourant à cette réduction de la pauvreté, la baisse du niveau des inégalités sociales a été, entre 2001 et 2014, de 10,5 % contre 4,7 % à l’échelle nationale notant que l’Indice de développement humain (IDH) était de 0,576 en 2004 avant de passer à 0,643 en 2014, réalisant un taux de progression de 11,6 % entre ces deux années et partant, il a dépassé le niveau IDH à l’échelle nationale pour se rapprocher des performances dans ce domaine des régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra.
Le HCP a également souligné dans sa note, le rôle déterminant de la solidarité nationale dans l’émergence économique et sociale, précisant que le rapport entre recettes fiscales en pourcentage du PIB national comparé à celui entre ces recettes et le PIB des régions du Sud est suffisamment éloquent. En 2013, ce rapport est, à titre d’exemple, en effet respectivement de 21,8% et de 1,1 %, relève-t-on.
Par ailleurs, la même source met en exergue qu’entre 2004 et 2014, la part des ménages urbains occupant un logement de type villa, appartement ou maison marocaine moderne est passée de 77,2 % à 92 %.
Le parc de logements, ajoute-t-on, ayant moins de 20 ans d’âge est occupé par 53,8 % des ménages, celui dont l’âge varie entre 20 et 50 ans, par 40,1 %, faisant état de plus de 9 ménages sur 10 qui sont raccordés à un réseau public de distribution d’électricité et 93,7 % ont accès à l’eau potable.