Le PAM dépose plainte Biadillah et El Ouadi pris à partie à Tinjdad


Rida ADDAM
Mercredi 29 Juin 2011

Une épreuve de plus pour le Parti authenticité et modernité  (PAM), à Tinjdad. Ses dirigeants ont eu droit à un accueil très particulier orchestré notamment par les diplômés chômeurs et les partisans du Mouvement du 20 février. Le convoi de Mohamed Cheikh Biadillah, secrétaire général du parti et son porte-parole Salah El Ouadii a été bloqué plus d’une heure à l’entrée de la ville. Sans l’intervention des forces de l’ordre, le meeting du parti sur la Constitution n’aurait jamais eu lieu. Surtout que les manifestants étaient intraitables : «El Ouadii dégage ; Biadiallah dégage; PAM dégage… », scandaient-ils.
Selon des sources concordantes, «suite à cet incident, les cadres du PAM ont réduit le temps de leurs interventions. Des jeunes ont également exprimé leur mécontentement envers le parti et ses intentions politiques, juste lors du meeting.» Ce qui a provoqué la colère des cadres du parti. Les nombreuses interventions d’un parlementaire du PAM auprès des jeunes manifestants se sont soldées, d’après nos mêmes sources, par un échec. Pire, le discours adopté par cet élu pamiste n’aurait fait, selon eux, qu’aggraver la situation. L’échange d’accusations et d’injures entre les manifestants et l’élu furieux ont accentué la tension. D’où les injures et l’agression physique dont ont été victimes les deux cadres du parti quand ils s’apprêtaient à quitte la ville. Le pare-brise de la voiture qui les transportait a été brisé à coup de pierres. Selon nos sources, les deux cadres auraient échappé miraculeusement de l’emprise des manifestants. Une plainte a été déposée par Mohamed Cheikh Biadillah auprès des autorités compétentes de la ville. Des manifestants ont été arrêtés sur le champ dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet sur les causes de cette agression.
D’autres sources non concordantes nous ont affirmé que l’intervention du secrétaire général du PAM aurait été interrompue à maintes reprises par des jeunes qui scandaient des slogans contre le parti, son fondateur, ses cadres et en particulier son porte-parole. A chaque fois, les forces de l’ordre devaient intervenir pour évacuer les éléments indésirables.


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