Le Onze olympique décroche son billet pour la phase des poules : Une qualification amplement méritée

L’équipe nationale olympique est parvenue, samedi à Kinshasa, à franchir le cap du second tour des éliminatoires, zone Afrique, des Olympiades d’été de Londres 2012. Elle a réussi à forcer le nul, un partout, à la formation de la République démocratique du Congo, sachant qu’elle s’était imposée à l’aller à Casablanca par 2 à 1.
Un pas de franchi donc pour le Onze marocain qui a décroché son billet pour le tour suivant qui se jouera sous la formule de groupes.
Les huit équipes qualifiées à l'issue de cette phase seront réparties en deux groupes, dont les premiers décrocheront directement leur billet pour les JO de Londres. Les deuxièmes devront disputer un match, dont le vainqueur sera le troisième représentant africain aux JO, tandis que le perdant devra jouer un match barrage face au quatrième de la zone Asie pour assurer sa qualification.
A l’instar de l’équipe nationale première, le Onze Olympique tient lui aussi son match de référence. Devant des Congolais, aguerris à la compétition continentale, les coéquipiers du capitaine Driss Fettouhi ont sorti un match plein. D’entrée de jeu, ils ont annoncé la couleur par Yassine Kassimi, un véritable poison pour la défense adversaire. Très bien en place, les nationaux ont produit un football total, où chaque ligne accomplissait pleinement son rôle. Une défense qui veille bien au grain, un milieu à l’aise dans la relance et la récupération et une attaque aux aguets.
Mais il y avait surtout de la détermination, une volonté et un moral gonflé à bloc, ce qui était fait pour perturber l’adversaire qui, lors de la première mi-temps, éprouvait toutes peines du monde à développer son jeu.
Au cours du second half, les Congolais étaient revenus avec la ferme intention de changer le score. Et sur une action anodine, les locaux ont ouvert la marque sur un tir de Kanda Amukok à la 57ème mn. Un but synonyme d’élimination du Onze national qui a repris de nouveau les choses en main, orchestrant des assauts qui ont contraint les Congolais à rester dans leur camp. Les changements apportés par Pim Verbeeck allaient être fructueux, surtout l’entrée en jeu d’Abderrazak Hamadallah, le sociétaire de l’I’Olympique Safi. Celui-ci a été décisif lors du match aller, en inscrivant le second but de la partie. Au retour, il en a fait de même en trouvant la faille sur un tir croisé à deux minutes de la fin du temps réglementaire, un but qui vaut de l’or, puisqu’il a propulsé l’équipe vers une qualification au tour suivant.
Une qualification amplement méritée pour cette jeune équipe qui a beaucoup de qualités et qui ne manque aucunement de détermination. L’objectif reste donc le billet des JO de Londres, et si ce scénario tant escompté prend forme, ça sera la septième présence du football national dans une édition olympique. Et ce après les JO de 1964, 1976, 1984, 1992, 2000 et 2004.
Pour rappel, au premier tour des éliminatoires, le Onze olympique avait éliminé son homologue togolais.