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Cette association aux destinées de laquelle préside l'activiste Khadija Merouazi a donc rendu public un communiqué pour prendre acte du discours du Souverain et applaudir « la réactivité du Monarque qui a ancré la souveraineté populaire, la démocratie et l'Etat de droit à travers l'adoption d'une nouvelle Constitution qui consacre la séparation et l'équilibre des pouvoirs ».
Sur ce chemin de la démocratie et des principes des droits humains, les activistes du Médiateur en appellent à la prise d'un certain nombre de décisions qui seraient autant de signaux forts.
Une rupture avec le passé qui se traduirait, selon « Le Médiateur », par la libération des détenus politiques et à leur tête les hommes politiques dits du réseau Belliraj (Moatassim, Marouani, Regala, et les autres). Dans le même temps, cette ONG demande l'arrêt des poursuites et/ou la libération de tous les participants à des manifestations pacifiques ainsi que le règlement du dossier des détenus de la Salafya Al Jihadya, condamnés dans le cadre du 16 mai 2003 et qui ont droit à un procès juste et équitable ».
« Parce qu'une nouvelle ère constitutionnelle et démocratique s'ouvre, nous en appelons également à l'arrêt des poursuites et à la libération des activistes sahraouis et de ceux qui ont été condamnés dans le cadre des événements sociaux de Sidi Ifni, Laâyoune et Sefrou et non impliqués dans des actes criminels », poursuivent les militants du «Médiateur ».
Un vent de démocratie souffle sur le pays et l'association qui a particulièrement suivi le mouvement du 20 février a bien l'intention de militer pour que ce rendez-vous avec l'Histoire ne soit pas raté, une fois de plus. La démocratie signifie aussi et surtout l'expression de revendications et d'opinion sur fond de pluralisme et de diversité. « Il faut arrêter l'utilisation de la force non justifiée pour disperser les mouvements de protestation et les manifestations à caractère pacifique. Il est aussi urgent que les médias publics puissent s'ouvrir aux différentes expressions politiques, culturelles et associations. La présence des jeunes dans les médias du service public doit être plus que jamais renforcée pour accompagner par le débat cet immense chantier de la réforme constitutionnelle ».