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Le Maroc a réussi ces dernières années à se positionner en tant que hub régional des services et porte d'entrée vers l'Afrique, selon un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
«Les investissements importants dans les infrastructures, la stabilité politique et la proximité avec l'Europe sont des facteurs qui placent le Maroc en bonne position pour attirer les flux d'investissement dans les services», souligne le rapport 2015 sur «Les investissements dans le monde».
«Les services représentent aujourd'hui 61% du stock des flux drainés par le Royaume en 2015, soit 45 milliards de DH», précise l'agence onusienne basée à Genève.
Les auteurs du rapport mettent l'accent, en outre, sur la portée des mesures économiques et financières et les opportunités multiples que propose le pays en direction des investisseurs internationaux. «Le package des avantages et opportunités offerts par Casablanca Finance City a contribué à attirer des multinationales comme BNP Paribas, AIG Boston Consulting Group, Microsoft et Ford pour déplacer leurs sièges régionaux au Maroc», ajoute le document.
Le rapport rappelle qu'en dépit d'un contexte marqué par le recul des investissements directs étrangers (IDE) en Afrique du Nord, le Maroc et l'Egypte maintiennent leur attractivité. Les IDE ont augmenté de 14 % en Egypte l'an dernier, pour atteindre 4,8 milliards de dollars, et de 9 % au Maroc à 3,6 milliards de dollars. A l'échelle continentale, les entrées d'investissements directs étrangers (IDE) sont restées globalement stables autour de 54 milliards de dollars.
Pour le secteur des services, les IDE ont représenté 48 % du stock total des flux d'investissement en Afrique en 2014, soit plus du double de la part du secteur manufacturier (21 %) et beaucoup plus que celle du secteur primaire (31 %).
La CNUCED note que les investissements étrangers dans le continent sont de plus en plus initiés par des entreprises multinationales de pays en développement comme la Chine et l'Inde. En même temps, force est de constater que nombre d'entreprises de pays développés (France, Etats-Unis et Royaume-Uni) ont réalisé un montant élevé des investissements nets en Afrique en 2014.