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«Le Maroc constitue un exemple en terme d’économie verte, avec ses investissements dans les infrastructures durables, relevant particulièrement du secteur de l’énergie et celui de l’agriculture», a indiqué à la MAP M. Ncube, à l’issue de la présentation du rapport 2012 sur le développement en Afrique, notant que «plusieurs pays peuvent beaucoup apprendre de l’expérience marocaine» dans le domaine.
M. Ncube a expliqué, en outre, que la BAD s’est intéressée dans son rapport au thème de la croissance verte vu le rôle crucial que celle-ci pourrait jouer dans le développement et l’inclusion économiques en Afrique, surtout que le continent fait face au défi d’une utilisation efficace et durable de son capital naturel et ses systèmes écologiques.
Le rapport 2012, qui a été présenté dans le cadre des travaux précédant l’ouverture officielle des Assemblées annuelles de la BAD, s’attelle notamment sur les retombées des pratiques actuelles sur la durabilité des actifs naturels, les stratégies nécessaires pour induire une croissance verte et les transferts de technologies permettant son adoption», a poursuivi le vice-président de la BAD.
De son côté, la directrice du département de l’énergie, de l’eau et du climat à la BAD, Hela Cheikhrouhou, s’est félicitée de la série de politiques et de lois que le Maroc a adoptées afin de «passer d’une situation de grande dépendance vis-à-vis de l’énergie fossile importée vers de plus en plus d’utilisation des énergies renouvelables», ce qui aura une influence positive notable sur l’environnement, rappelant que la BAD a travaillé avec le Maroc depuis l’année 2008 dans la perspective de réaliser cette transition «d’une manière économiquement viable, en minimisant les choix qui peuvent être couteux».
«De ce point de vue, il y a un mix d’énergies solaire, éolienne et hydroélectrique qui vient d’être mis en œuvre, avec une perspective d’atteindre 2.000 mégawatts pour chacune de ces énergies », a détaillé Mme Cheikhrouhou, ajoutant que la BAD a mobilisé d‘autres banques pour approuver plus de 800 millions de dollars de ressources financières propres et concessionnelles destinées au financement de ce type de projets.