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La diplomate a ensuite évoqué le thème du colloque, estimant que grâce au développement des technologies de l’information notamment l’internet, “il n y a de citoyenneté qui puisse participer à changer les lois, à infléchir les politiques publiques et à disqualifier les mauvais gouvernants, que celle qui s’exerce dans le pays réel via les institutions existantes, en attendant qu‘elles soient réformées, par la communauté des citoyens”, indique un communiqué de l’ambassade du Maroc à Sofia.
Dans le même ordre d’idées, la diplomate a fait observer que si l’espace public numérique peut être un espace d’innovations démocratiques et de promotion de l’implication citoyenne, il ne peut remplacer l’action des institutions de médiation et de représentation démocratique qui décident effectivement de la vie quotidienne du citoyen et de son devenir en tant que membre de la collectivité.
Elle a également attiré l’attention sur le risque réel de voir se créer une bulle internet où une minorité croit exister pour et à la place de tous et développer un agenda politique et culturel dans l’autisme et l’aliénation par rapport à la majorité des citoyens. Mme Akharbach a cité l’exemple de l’activisme sur le web de certaines mouvances extrêmistes, soulignant que “ce type d’activisme hors sol, dopé à l’universalisme globalisant d’internet, est en réalité à forte dose idéologique ethnocentriste”.
Tout en convenant qu’Internet est le lieu de la libre expression et de la défaite de la censure, l’ambassadeur a rappelé “qu’internet, c’est aussi le monde de l’anonymat, le lieu de toutes les désinhibitions, le vecteur de la manipulation à diffusion exponentielle”.