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A l'issue de la réunion, l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, a déclaré à la presse que les nouvelles rencontres vont se dérouler « selon des approches novatrices », en vue de poursuivre « le processus de négociations qui a été demandé par les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU ».
«Le Maroc et le Polisario ont tenu des discussions amples et franches sur les propositions de chacun, dans un esprit de respect mutuel en dépit du fait que chaque partie a continué à rejeter la proposition de l'autre comme base des négociations à venir», a-t-il ajouté.
A l'issue de cette réunion informelle, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, qui y a conduit la délégation marocaine, a insisté sur la nécessité de donner une «nouvelle dynamique et un élan qualitatif» aux négociations sur le Sahara, à travers une nouvelle méthodologie pour sortir du blocage actuel.
«Nous ne pouvons rester dans le même cadre, ni dans les mêmes conditions, d'où la nécessité de donner un nouvel élan qualitatif à ces négociations», a déclaré M. Fassi Fihri.
Il a ajouté que la délégation marocaine a fait une proposition dans ce sens, qui a été acceptée par l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross. «Nous attendons de sa part des propositions pratiques pour poursuivre les négociations selon une nouvelle méthodologie», a-t-il poursuivi.
Le ministre a, d'autre part, réitéré la disposition du Royaume à poursuivre les négociations, soulignant que lors de ces pourparlers, les parties ont convenu de se retrouver en décembre et au début de l'année prochaine.
Le Maroc, a-t-il dit, est «toujours disponible et ouvert» à ces négociations sur la base des paramètres du Conseil de sécurité et, en particulier, sur la base de l'Initiative marocaine d'autonomie, saluée par la communauté internationale comme étant sérieuse et crédible.
Le Conseil de sécurité, a-t-il rappelé, à mis l'accent à plusieurs reprises sur les efforts consentis par le Maroc depuis 2006 à travers cette proposition, relevant que face à cette position constructive, les autres parties restent figées sur d'anciens plans complètement dépassés. Le «mécanisme du référendum à plusieurs options est derrière nous, et l'autodétermination ne passe pas toujours par ce mécanisme qui reste minoritaire dans la pratique des Nations unies», a-t-il précisé. L'attachement à cette option dépassée reflète une volonté de «ne pas vouloir progresser, ni de répondre à l'appel de la communauté internationale pour une solution de compromis et de réalisme», a-t-il fait observer.
«Nous constatons que depuis que le Maroc a présenté son Initiative d'autonomie, les autres parties instrumentalisent, pour des raisons tactiques et stratégiques, certains incidents et situations montées de toutes pièces, dans le seul but de fuir leurs responsabilités, d'entraver le processus de négociations et l'empêcher de progresser», a déploré le ministre.
A l'issue de la réunion de Manhasset, l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU a évoqué une «nouvelle dynamique pour la suite du processus de négociations», selon «des approches novatrices». Il a également expliqué que dans le cadre de l'établissement de mesures de confiance mutuelle, «des visites familiales seraient organisées par voie aérienne et ultérieurement par voie terrestre».