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Dans son rapport "Global Competitivness 2015", la prestigieuse organisation basée à Genève désigne le Royaume comme étant le pays qui possède les meilleures infrastructures dans la région d'Afrique du Nord et arrive sixième dans le monde arabe.
Il est devancé au niveau arabe par les Emirats Arabes Unis (3e mondial), le Qatar (24e), l'Arabie Saoudite (30e), Bahreïn (31e) et Oman (33e).
Sur le plan mondial, le Maroc se positionne à la 55e place sur les 144 pays analysés, mais arrive premier au Maghreb et en Afrique du Nord, devançant de loin la Tunisie (79e), l'Egypte (100e), l'Algérie (106e), la Libye (113e) et la Mauritanie (123e).
Il fait mieux au niveau africain que nombre de pays importants comme l'Afrique du Sud (60e), la Côte d'Ivoire (93e) ou le Nigeria (134e) pour se classer troisième derrière Maurice (42e) et les Seychelles (53e).
Les volets étudiés pour les experts du WEF pour les besoins du classement portent notamment sur les équipements dans les domaines des transports routiers, autoroutiers, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires, en plus de la qualité des infrastructures énergétiques et des télécommunications.
D'après le Forum économique mondial, la qualité des infrastructures au Maroc est meilleure que celle de nombre de pays émergents comme le Mexique (65e), le Brésil (76e), l'Inde (87e) ou l'Argentine (89e).
Au peloton de tête, on retrouve sans surprise Hong Kong, Singapour, les Emirats Arabes Unis, les Pays-Bas, la Suisse, le Japon, l'Allemagne, la France, l'Espagne et le Royaume-Uni.
Le volet "qualité des infrastructures" est l'un des 12 piliers pour la mesure de la compétitivité de chaque pays, permettant de brosser une image complète de la performance économique de tout Etat. Ces douze piliers sont les institutions, l'environnement macroéconomique, la santé, l'enseignement supérieur, l'efficacité du marché des biens, le marché du travail, le marché financier, l'appropriation technologique, la taille du marché, la sophistication des entreprises et l'innovation.