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Selon la même source, le Maroc siégera ainsi au CPS pour un mandat de deux ans (2018- 2020), renouvelable.
Le Maroc, candidat unique de la région Afrique du Nord, a recueilli 39 voix. Les deux tiers nécessaires pour cette élection sont de l’ordre de 36 voix. Cet organe, rappelle-t-on, est composé de quinze membres ayant des droits égaux et sont élus de la manière suivante: dix membres élus pour un mandat de deux ans et cinq autres membres élus pour un mandat de trois ans en vue d’assurer la continuité.
«C’est une reconnaissance du rôle très constructif et de l’action solidaire menée sous la conduite éclairée de S.M le Roi Mohammed VI en Afrique aussi bien dans le domaine du maintien de la paix qu’en termes d’action humanitaire », a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita. Et de rappeler :«Le Maroc est parmi les rares pays à avoir participé à plusieurs opérations de maintien de la paix».
Le Maroc dispose aussi d’une grande expérience dans le domaine de la prévention des conflits et la gestion des crises qu’il apportera au CPS, a-t-il dit, soulignant que cet organe traite également des questions stratégiques pour le Maroc.
«Etre présent dans cet organe permettrait de faire obstacle à toutes les manipulations et de contrer toutes les stratégies qui visaient pendant toutes ces années à manipuler cet organe et l'instrumentaliser par rapport à des agendas bien connus de certaines parties», a souligné Nasser Bourita.
Pour Moussaoui Ajlaoui, expert au Centre d'études pour l'Afrique et le Moyen-Orient (AMES- Center), la présence du Maroc au CPS est fort importante, car de par le passé, cet organe clé au sein de l’UA était instrumentalisé par les ennemis du Royaume dans l’affaire du Sahara marocain. «Cet organe s’est converti depuis 2013 en instrument de pression utilisé par le lobby anti-marocain. L’on sait que le CPS avait désigné Joaquim Chissano en 2014 comme envoyé spécial de l’UA au Sahara», a expliqué Moussaoui Ajlaoui. Et d’ajouter que la mainmise de l’Algérie et de l’Afrique du Sud sur la présidence de cette instance a converti celle-ci en instrument qui sert les intérêts et la politique extérieure de ces deux pays.
Selon l’article 3 du Protocole relatif à la création du CPS de l’UA adopté par la première session ordinaire de la Conférence de l’UA tenue à Durban, le 9 juillet 2002, le CPS a pour objectif, entre autres, de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique, en vue d'assurer la protection et la préservation de la vie et des biens, le bien-être des populations africaines et de leur environnement, ainsi que la création de conditions propices à un développement durable. Ledit Conseil s’emploie à anticiper et prévenir les conflits, coordonner et harmoniser les efforts du continent dans la prévention et la lutte contre le terrorisme international sous toutes ses formes.
Par ailleurs, dans des déclarations rapportées par la MAP, des responsables africains présents à ce Sommet ont mis en exergue le rôle prépondérant que peut jouer le Royaume pour promouvoir la paix et la sécurité dans le continent africain. Ainsi, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, a souligné que le Maroc n’a jamais cessé de déployer des efforts louables dans les domaines de la paix et la sécurité en Afrique, tandis que le ministre tanzanien des Affaires étrangères, Augustine Mahiga, a déclaré de son côté: «Nous espérons que l’entrée du Maroc au sein du CPS sera une opportunité pour redéfinir et renforcer la position du Maroc au sein de l’UA».
Driss Assouguem, professeur des relations internationales à l’Université Cadi Ayyad à Marrakech a, pour sa part, estimé que le retour du Maroc à l’UA a renforcé sa position et sa place dans le continent africain et notamment au sein de l’UA et ses institutions comme l’atteste son élection au CPS. Il a ajouté dans une déclaration à Libé que cela dénote également de la diminution de l’influence de l’Algérie dans le contient africain. «Le Maroc est devenu un acteur important en Afrique depuis son retour à l’UA il y a un an. L’Algérie redoute que le Royaume puisse présider ou devenir membre de certaines commissions», a-t-il affirmé.