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Pour El Hassan Bouqentar, professeur des relations internationales à l’Université de Rabat, il faut distinguer deux niveaux dans ce sujet : le niveau politique et le niveau juridique.
Concernant le premier point, il a affirmé que le retour du Maroc ne pose aucun problème, vu le rôle grandissant que le Royaume joue sur le plan africain et les appels répétés de ses amis pour qu’il retrouve sa place au sein de cette organisation régionale.
Sur le plan juridique, par contre, il y a problème. Il réside essentiellement, selon lui, dans le fait que le Maroc s’est retiré de cette instance en 1984 suite à la forfaiture d’Edem Kodjo qui a violé la charte de l’OUA en acceptant l’adhésion d’un Etat fantoche. Et pour que le Maroc intègre l’UA, il lui faut conformément aux dispositions de l'article 27 « déposer ses instruments d'adhésion auprès du président de la Commission ». Le président de la Commission en communique copies de cette notification à tous les Etats membres, et l'admission est décidée à la majorité simple des Etats membres ». Reste néanmoins un autre problème, le Maroc acceptera-t-il que son adhésion à l’UA soit votée par un Etat fantoche qu’il ne reconnaît pas? Acceptera-t-il de siéger aux côtés de la pseudo-Rasd ? Selon Hassan Bouqentar, cette situation peut être exploitée par les ennemis du Royaume. Pour cette raison, il s’est montré très sceptique quant à un retour du Maroc au sein de l’UA tant que la problématique n’a pas été réglée, c’est-à-dire en d’autres termes, il faut pousser cette entité à la sortie, même si cette éventualité, reconnaît-il, est difficile vu que l’Acte constitutif de l’UA ne prévoit aucune procédure pour suspendre un membre. « Il faut que les pays africains trouvent une issue honorable pour le Maroc afin qu’il retrouve sa place normale au sein de l’UA », a-t-il conclu.
Il y a quelques mois, Moussaoui Ajlaoui, chercheur à l’Institut des recherches africaines à l’Université Mohammed V Agdal, avait affirmé, dans un entretien accordé à Libé, que la «diplomatie marocaine, depuis l’époque de l’ancien ministre Fassi Fihri, est basée sur des rencontres bilatérales menées en marge des sommets de l’UA. Ces rencontres sont l’occasion de montrer que le Maroc reste un acteur continental. Elles visent aussi à consolider l’amitié avec les pays alliés qui se font les porte-voix de la marocanité du Sahara lors des rencontres multilatérales de l’UA. Les réunions bilatérales sont une manière de combler l’absence du Maroc dans les instances de l’UA». Et d’ajouter: «Vu son poids politique, économique, sécuritaire, entre autres, plusieurs amis africains réclament le retour du Maroc au sein de l’UA, la chaise vide dérange souvent les amis du Maroc ».