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Ce projet est en effet le dernier-né des grands chantiers lancés depuis l'intronisation de S.M le Roi Mohammed VI, dont particulièrement le complexe portuaire Tanger-Med, les projets autoroutiers et des énergies renouvelables ainsi que les autres plans de développement sectoriels (plan Maroc vert, vision 2020 pour le secteur touristique, plan Halieutis et la stratégie émergence).
Cette politique volontariste qui place le citoyen au cœur des stratégies de développement durable a commencé, comme l'attestent les observateurs, à porter ses fruits, comme en témoignent la confiance dont jouit le Maroc auprès des milieux des affaires, l'important flux d'investissements directs et indirects étrangers et l'appui apporté par plusieurs établissements financiers internationaux aux projets nationaux.
La résilience de l'économie nationale et sa capacité à faire face aux répercussions de la crise économique internationale révèle au grand jour l'efficacité de cette ambitieuse politique de développement.
Avec le lancement du projet de TGV Tanger-Casablanca, le Maroc opère un nouveau saut qualitatif, à travers le développement de son système de transport en privilégiant le transport de masse, la multi-modalité et la protection de l'environnement et ce, à travers la technologie de la grande vitesse qui s'est progressivement imposée dans les pays développés comme le mode de transport de personnes le plus performant sur les moyennes et longues distances.
Ce projet, qui vise à augmenter la capacité du réseau ferroviaire et à faire face à la saturation à terme des lignes existantes, est une véritable opportunité pour accompagner le développement du pays et être en phase avec les grands projets nationaux.
Le projet, qui répondra à l'augmentation de la demande du transport ferroviaire des voyageurs sur l'axe Casa-Tanger (+70% entre 2002 et 2009), permettra d'accompagner le développement du nouveau pôle économique de Tanger-Tétouan, en raccourcissant les distances entre le Nord et le Sud du pays, et de libérer la capacité pour fluidifier le trafic ferroviaire fret sur cet axe (effet d'entraînement du port Tanger-Med).
Avec plus de 6 millions de voyageurs attendus dès la première année de sa mise en service à fin 2015, le projet permettra de réduire considérablement les temps de parcours : 2 heures 10 au lieu de 4h45 entre Tanger et Casablanca et 1h20 au lieu de 3h45 entre Tanger et Rabat. L'achèvement des travaux est prévu à la fin de l'année 2014, suivi de la réalisation durant une année des essais et des tests d'homologation selon les standards internationaux pour une mise en service de la ligne en décembre 2015.
Grâce à la construction de cette première ligne TGV, le Maroc sera le premier pays d'Afrique et du monde arabe à se doter d'un système de transport ferroviaire d'un très haut niveau technologique qui ouvre la voie à des réalisations futures à grande portée.
Partant, l'Office national des chemins de fer (ONCF) intègre le groupe des opérateurs qui offrent quotidiennement dans le monde un service ferroviaire à très grande vitesse. L'office a, dans ce cadre, passé un contrat avec le constructeur français Alstom pour l'acquisition de 14 rames duplex à grande vitesse d'un montant de 4,4 milliards de DH.
Les prix de ce contrat sont au moins aussi avantageux que ceux des marchés comparables conclus récemment en France et en Europe et ce, en application du protocole d'accord signé entre le Maroc et la France le 22 octobre 2007.
Ces rames sont composées chacune de deux motrices encadrant huit remorques articulées, dont deux de première classe, cinq de seconde classe et une buvette. Chaque rame offre une capacité de 533 places assises dont 10% sont réservés aux personnes à mobilité réduite et deux espaces pour usagers de fauteuils roulants.
Côté design intérieur, il allie modernité empreinte d'une touche traditionnelle et commodités garantissant confort et sécurité de voyage.
Le Maroc a en outre élaboré un schéma directeur national de la grande vitesse qui prévoit la réalisation d'un réseau d'environ 1.500 km à l'horizon 2035.
Ce schéma s'articule autour de deux axes, une ligne "atlantique" partant de Tanger en passant par Rabat, Casablanca, Marrakech et Essaouira pour desservir Agadir, et une ligne "Maghrébine" Casablanca-Rabat-Oujda, qui se prolongera jusqu'à Tripoli via Alger et Tunis dans le cadre du futur réseau à grande vitesse maghrébin.