-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Pourtant, cette assertion relayée par plusieurs organes de la presse écrite et des sites électroniques est fallacieuse et les parties auxquelles elle a fait référence ont formellement démenti toute intention de se porter acquéreur de cette raffinerie nationale. C’est le cas de «Akwa Group» qui a remis en cause « cette information dans sa totalité» en assurant qu’aucune offre d’achat n’a été étudiée ni envisagée par lui. Des sources de l’ONHYM ont également démenti les intentions prêtées à cet office. Même son de cloche de la part de plusieurs syndicalistes proches du dossier qui estiment qu’une certaine surenchère est alimentée par les lobbies. « On a entendu parler de plusieurs noms et on a même été informés que des propositions d’achat ont été déposées par certains investisseurs étrangers, mais je vous assure que personne ne sait exactement ce qui se passe. Et le syndic judiciaire chargé par le tribunal de commerce de Casablanca de superviser la liquidation de la Samir n’a ni infirmé ni confirmé ces informations », nous a indiqué un syndicaliste sous le sceau de l’anonymat. Et de poursuivre : « Certaines parties lancent, de temps à autre, des noms pour tester le degré de réactivité de l’opinion publique à ce propos ».
Notre source nous a précisé, par ailleurs, que le dossier de liquidation de la Samir poursuit son cheminement depuis son dépôt en mars dernier. « Le syndic fait son travail comme il est stipulé dans le Code de commerce, en attendant la date du 21 décembre prochain pour être fixés sur notre sort. Et c’est l’approche de cette date qui alimente les rumeurs sur les futurs acquéreurs éventuels».
Y aura-t-il une prorogation du mandat du syndic judiciaire? « Oui, c’est possible », nous a confié notre source qui opte pour un tel scénario vu le retard enregistré dans l’élaboration du rapport des experts sur la situation de la raffinerie. Mais qu’il y ait prorogation ou pas, les syndicalistes tirent la sonnette d’alarme à propos de la situation sociale des salariés et des cadres de la Samir. « On ne reçoit plus les primes qui faisaient partie intégrante de notre salaire. La couverture sociale pose également problème pour les actifs comme pour les retraités. La société nous a informés qu’on devrait rechercher un nouvel assureur pour prendre en charge nos dossiers maladie. Il y a même des rumeurs concernant un éventuel basculement vers le régime AMO. Une décision que nous rejetons catégoriquement au vu de la nature de notre travail et des risques sanitaires encourus par nous », nous a-t-elle précisé. Et d’ajouter : « On a également appris que les cotisations à la CNSS et à la CIMR sont prélevées sur nos salaires sans être versées aux organismes concernés ».
Une situation sociale des plus compliquées qui a sorti les salariés de leurs gonds. Ils organiseront demain un sit-in devant le siège de la préfecture de Mohammedia pour demander, entre autres, la préservation de leurs droits à la couverture médicale et des avantages sociaux des retraités, de faire bénéficier les salariés de leurs émoluments et primes, de titulariser ceux d’entre eux qui ne le sont pas encore et de liquider tous les dossiers en suspens.