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Cela dit, au cours de la réunion de travail de dimanche à Nouakchott, plusieurs points ont été examinés. Notamment la lutte contre le terrorisme, la prolifération des armes dans la région du Sahel, l’émigration clandestine, et les différents trafics qui perturbent gravement la région aussi bien au Nord qu’au Sud. Pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme, les menaces naissantes de la dissémination des armes dans les pays du Sahel après la révolution libyenne porte à craindre une recrudescence des activités terroristes. La multiplication des prises d’otage d’Occidentaux ces derniers mois dans le Sahara et le Sahel en est l’évidence même.
Aussi, les ministres de la Défense concernés, sur initiative, pour rester dans le propos, de Gérard Longuet, ministre français, ont convenu à la création d'un état-major non-permanent, pour des interventions en cas de crises. "Dans ce cadre, les militaires des pays membres doivent se connaître, se comprendre et rester prêts à se mobiliser immédiatement" a-t-il déclaré. Pour sa part son homologue mauritanien, Ahmedou Ould Idey, avait appelé à ne pas payer de rançons pour libérer les otages, afin, poursuivait-il, «de tarir les sources d'approvisionnement du terrorisme».
En fin de journée, en conférence de presse commune avec notre ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Défense nationale, Abdellatif Loudiyi, et Youssouf Ahmed El Manghouchi, secrétaire général du ministère libyen de la Défense, le ministre du pays hôte, étayait les affirmations de Gérard Longuet en annonçant que la réunion avait débouché sur l’adoption d’un plan d'action pour 2012. C’est là, une nouveauté car le « 5+5 défense» n’avait pas vocation à conduire des interventions militaires. C’est ainsi, donc, que des actions de formation, d'échanges, ainsi que des exercices et des entraînements en commun ont été convenus pour le futur.
Abdellatif Loudiyi a, quant à lui, vivement condamné les dernières prises d'otages des humanitaires européens, deux Espagnols et un Italien, travaillant dans le camp sahraoui de Rabouni à Tindouf, dans l'ouest de l'Algérie.
A l'issue des travaux de cette rencontre, les délégations présentes ont signé un communiqué conjoint pour remobiliser au plus vite le « 5+5 défense ».