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Selon le Cnis, le Maroc reste le premier client arabe de l’Algérie, puisqu’il absorbe 1,07 milliards de dollars des ventes algériennes à l’étranger, suivi de la Tunisie avec 1 milliard de dollars, l’Egypte (876,51 millions de dollars), l’Irak (78,32 millions de dollars) et de la Mauritanie (61,07 millions de dollars). Quant aux principaux fournisseurs, la première place revient à l’Arabie Saoudite, qui a expédié vers l’Algérie en 2012 des marchandises d’une valeur de près de 467,2 millions de dollars, suivie de la Tunisie (407,75 millions de dollars), de l’Egypte (380,56 millions de dollars), du Maroc (281,77 millions de dollars) et enfin des Emirats Arabes Unis avec 259,57 millions de dollars. L’Algérie exporte vers les pays arabes notamment des produits alimentaires, de l’énergie et des lubrifiants, des produits laminés, des pneumatiques, des bonbonnes et des bouteilles, des flacons et articles similaires.
Les principaux produits importés par l’Algérie de ces pays sont les médicaments, les huiles légères, les fils de cuivre, les barres en fer, les conducteurs électriques.
Le commerce interarabe a représenté seulement 10% en moyenne de l’ensemble des échanges commerciaux des pays arabes sur les cinq dernières années. Ce résultat est dû essentiellement aux mesures non tarifaires et au coût élevé du commerce interarabe, notamment le transport et la logistique, selon les experts, qui estiment que la similitude des économies arabes, basées souvent sur le pétrole ou l’agriculture, n’encourage pas lesdits échanges. Ces experts considèrent que le coût lié à la logistique entre les pays arabes est parmi les plus élevés au monde. A titre d’exemple, ils relèvent que le coût de transit des biens entre deux pays arabes est dix fois supérieur à celui pratiqué entre deux pays asiatiques.
L’absence d’une harmonisation entre les politiques financières et de change des pays arabes, outre la faible complémentarité des biens échangés dans la région et le manque de diversification des structures d’exportation de ces pays, figurent également parmi les causes de la stagnation des échanges commerciaux interarabes.