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Le Maroc préfère la sécurité maritime à l’armement nationalLARBI BOUHAMIDA
Mercredi 31 Août 2011
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Dans son dernier bulletin d’informations, l’Organisation maritime internationale (OMI) a souligné l’importance de la mise en place d’un centre de coordination du sauvetage maritime à Bouznika pour coordonner les activités de recherche et de sauvetage de vies humaines dans la région Nord et Ouest africaine. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre des efforts consentis par le Maroc. Cette initiative qui est, somme toute, naturelle pour un pays baigné par deux mers, la Méditerranée et l’Atlantique, rompt néanmoins avec le rapport que le Royaume a toujours eu avec ses côtes et a fortiori avec sa marine. Tout au long de son histoire, le Maroc a tourné son regard plutôt vers le centre que vers ses côtes qu’il voyait comme synonyme d’invasions de tous genres. L’indépendance acquise, les pouvoirs publics ont décidé de se doter d’un pavillon marocain, via la création de COMANAV et de promulguer un Dahir organisant les transports maritimes ainsi qu’un code d’investissement spécifique au secteur. Outre cette mesure, d’autres décisions ont permis la constitution d’une flotte marchande respectable, puisqu’elle comptait 65 navires à son apogée en 1990. En 2007, le Maroc libéralise son trafic maritime à l’ensemble des compagnies maritimes installées ou non au Maroc. Cette libéralisation n’inclut aucune réciprocité pour le pavillon national dans les pays dont les flottes pourront opérer librement. Une libéralisation mal accompagnée qui a, malheureusement, annoncé l’échec d’une ambition marocaine. Selon le Comité central des armateurs marocains (CCAM), l’instance professionnelle représentative des compagnies exerçant dans le secteur, les prévisions pour l’année en cours sont inquiétantes et n’augurent rien de bon. « Vu la crise économique et financière persistante depuis fin 2008 et l’absence de soutien de la part de l’Etat marocain, le secteur du transport maritime national risque la crise cardiaque » et une perte de quelque 5.000 emplois directs. Ainsi, force est de constater que la nouvelle politique du secteur du transport maritime n’a pas atteint ses objectifs au regard des chiffres. Cette situation morose se traduit par le recul de 25% de leur chiffre d’affaires entre 2009 et 2010 qui s’est établi à 3,5 milliards de DH, alors que celui réalisé par les armateurs étrangers est en hausse de 16,4%, soit plus de 14,66 milliards de DH. L’intérêt que le Maroc accorde à la sécurité maritime et dont le dernier bulletin d’informations de l’Organisation maritime internationale (OMI) vient de se féliciter n’est donc pas le même que celui qu’il accorde à sa propre flotte nationale. Ce qui est contraire et ce à quoi une solution devrait être trouvée avec d’autant plus d’urgence que le secteur et créateurs de richesses nationaux font des mains et des pieds pour maintenir la tête hors de l’eau. Pour le Comité central des armateurs marocains, le fond du problème réside dans les charges économiques et fiscales supportées par les professionnels du secteur. Ils demandent des mesures d’accompagnement et à être mis sur un pied d’égalité avec leurs concurrents étrangers. « Ces concurrents payent à l’Etat du pavillon uniquement une taxe au tonnage et ne sont soumis ni à l’impôt sur les bénéfices, ni à la TVA, ni aux autres impôts et taxes. Les marins qu’ils emploient ne sont pas quant à eux soumis à l’impôt sur le revenu », indique le CCAM. Actuellement, la pression fiscale au niveau du secteur du transport maritime repose uniquement sur l’activité des armateurs marocains, alors que les compagnies maritimes étrangères qui réalisent l’essentiel du chiffre d’affaires sont totalement exonérées, poursuit l’Association des armateurs marocains.
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