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Des opportunités concrètes peuvent être saisies par les entrepreneurs chinois qui feraient du Maroc leur "hub", a-t-il ajouté, faisant savoir que plusieurs domaines sont concernés parmi lesquels l'énergie, plus particulièrement les énergies renouvelables (solaire ou éolienne), le dessalement de l'eau de mer, les mines pour les usines de fertilisants exportables vers l'Afrique, l'automobile, les transports (voies ferrées, trains, tramways, bus hybrides) ainsi que les zones logistiques à proximité des ports et du réseau autoroutier.
Il s'agit également, a poursuivi M. Benjelloun, des télécoms avec le développement de plateformes au Maroc pour l'Afrique et des réseaux 4G et fibres optiques, l'aéronautique avec le développement de centres de maintenance des avions, la production de câblages et de pièces de rechange, l'agriculture notamment les systèmes d'irrigation agricole en milieu aride, en plus du tourisme grâce à une offre touristique haut de gamme.
Il a, dans ce contexte, relevé que la responsabilité des banquiers est "décisive" en ce sens que bailleurs ou structurateurs de projets ont vocation à jouer le rôle de précurseurs, se disant disposé à voir s'établir des liens plus structurels entre les banques à travers des initiatives fortes pouvant aller jusqu'à des prises de participations capitalistiques.
"Nous affirmons à nos amis et partenaires chinois qu'investir dans la banque au Maroc, c'est investir autant au Maroc que dans le territoire africain. C'est investir dans une volonté et une action de long temps", celle qui fait participer nos établissements à la bancarisation des populations de leurs pays d'implantation en Afrique", a-t-il dit.
Pour le PDG du Groupe BMCE Bank, le bien-fondé de sceller des partenariats forts entre financiers marocains et chinois est d'autant plus prégnant que, grâce à la conjugaison des volontés et le travail mené entre les autorités politiques, réglementaires et la communauté financière, le Maroc a forgé une ambition pour sa capitale économique, en l'érigeant en tant que hub financier pour l'Afrique. Cette ambition s'intitule Casa Finance City, a-t-il précisé
Cet événement se veut une plateforme de débats, d'échanges et de rencontres pour bâtir un nouveau modèle de partenariat économique sino-africain.
Cette édition s'est articulée autour de thématiques stratégiques, économiques et sectorielles orientées vers le développement de partenariat créant plus de valeur ajoutée pour tous. En plus des différents panels programmés, les pays africains présents ont exposé, aux acteurs économiques, des opportunités concrètes d'investissement dans leurs pays.
Le Maroc a présenté, sous forme de séance plénière, les principales opportunités du Royaume dans les secteurs agricoles/agro-business, industriels et énergétiques.