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Initiative de l'Académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville (50 km d'Abidjan), l'organisation de ce symposium international procède de la volonté de fédérer les capacités des différents acteurs de la lutte antiterrorisme en vue d'apporter une réponse globale aux défis liés à ce phénomène en Afrique et au-delà.
Dans une déclaration à la MAP, l'ambassadeur du Maroc en Côte d'Ivoire, Abdelmalek Kettani a mis en avant l'importance de ce séminaire de par la qualité et le nombre des participants ainsi que la pertinence des thématiques évoquées, ajoutant que cette réunion a permis d'approfondir la réflexion sur les moyens de cerner le spectre du terrorisme et d'en tarir les sources.
Pour le diplomate marocain, qui assistait aux travaux du séminaire, «le Maroc a une expertise probante dans ce domaine, notamment à travers le Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ) et nous sommes en mesure d'apporter une contribution significative à cette dynamique ouest-africaine de lutte antiterroriste qui renforcera la sécurité non seulement sur le plan régional mais dans toute l'Afrique».
Sur la coopération maroco-ivoirienne en la matière, il a affirmé que «les deux pays entretiennent d'excellentes relations à tous les niveaux et que le volet sécuritaire représente un pan d'une grande importance dans cette collaboration dense et profonde».
«Le Maroc a été le premier pays à intervenir le lendemain de l'attentat du Grand-Bassam (mars 2016, 19 morts) et cette collaboration s'inscrit naturellement dans la durée», a-t-il ajouté.
Les travaux de ce conclave qui a réuni plus de 200 participants (magistrats, militaires, policiers, universitaires, diplomates), se sont articulés autour de trois panels tenus à huit clos : «Les groupes terroristes en Afrique de l'Ouest, répartition, modes d'action, recrutement et financement», «Neutralisation et traitement judiciaire : les capacités d'action indispensables, expériences croisées africaine et française», «Exploitation du renseignement et mise en oeuvre des réponses : l'impératif de la coordination».
L’Académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville est née d'un partenariat franco-ivoirien. Elle regroupe à la fois une école de formation des cadres ainsi qu'un camp d'entraînement, tous deux gravitant autour de l'antiterrorisme.
Pour le ministre d’Etat ivoirien, ministre de la Défense, Ahmed Bakayoko, ce premier symposium sur le terrorisme qu’accueille la Côte d’Ivoire, marque le lancement effectif des activités de cette académie, annonçant qu’une partie de l’infrastructure de cette nouvelle institution sera livrée en milieu d’année 2019, et la totalité à la fin de la même année.
Selon lui, ce symposium vient à point nommé au regard de la menace djihadiste dans le monde, en dépit de la débâcle du groupe Etat islamique. «La guerre contre le terrorisme ne peut pas se mener efficacement sans un effort d’investissement dans le capital humain à travers la formation des forces engagées», a relevé l'officiel ivoirien.