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A preuve, selon les mêmes sources, c’est le ministre délégué auprès du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Nasser Bourita, qui a accompagné le chef du gouvernement lors de son déplacement en Mauritanie visant à apaiser les tensions suite aux déclarations de Chabat, qui pourrait se rendre prochainement dans la capitale gambienne, Banjoul. Sa mission consisterait à convaincre le Président Yahya Jammeh de quitter le pouvoir et de reconnaître les résultats des élections organisées au début de décembre 2016 et remportées par son rival, Adama Barrow.
Certains médias marocains ont rapporté cette information sans pour autant vérifier si le Maroc jouera ce rôle ou pas, au regard du fait que les relations entre Rabat et Banjoul sous la présidence de Yahya Jammeh furent très bonnes.
Dans une déclaration à Libé, Moussaoui Ajlaoui, chercheur à l’Institut de recherches africaines à l’Université Mohammed V Agdal, a écarté l’idée d’une éventuelle médiation du Maroc dans cette crise.
« Le fait que cette information ait été relayée par des médias mauritaniens dénote que la présence de Nasser Bourita a dérangé des milieux qui ne voulaient pas de normalisation des relations entre les deux pays», a-t-il affirmé.
Ce qui est aberrant, selon ce chercheur universitaire, c’est que le même jour où cette information a été publiée, le Président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, s’est rendu à Banjul pour offrir sa médiation dans la crise gambienne et le fait que Nasser Bourita soit resté en Mauritanie pour préparer la médiation marocaine dans la crise gambienne, peut faire accroire qu’il y a une rivalité entre Rabat et Nouakchott à propos de cette crise. Qui plus est, « même si le Maroc entendait jouer le rôle de médiateur dans la crise gambienne, il ne l’a pas officiellement annoncé », a-t-il précisé.
Il convient de rappeler que Yahya Jammeh dont l’épouse est d’origine marocaine, a reconnu sa défaite après les élections présidentielles le 1er décembre 2016, mais il s’est rétracté quelques jours après en rejetant les résultats et en appelant à tenir d’autres élections. Cette volte-face a déclenché une crise politique que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tente de désamorcer sans pour autant exclure l’éventualité d’une intervention armée en Gambie en vue d’installer Adama Barrow à la magistrature suprême.