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Organisée à l’initiative de l'Ecole Mohammadia d'ingénieurs (EMI) relevant de l'Université Mohammed V à Rabat, cette rencontre a permis aux participants dont les doctorants et représentants de grands groupes industriels français et marocains d’aborder un certain nombre de sujets en rapport avec la formation et l’avenir des jeunes ingénieurs.
Quelles sont les opportunités de carrière dans l’industrie pour un jeune docteur? Faire de la recherche durant toute sa vie professionnelle ou évoluer au sein d’une entreprise? Un ingénieur a-t-il intérêt à envisager une thèse de doctorat? Est-ce un frein dans sa carrière ou un accélérateur? Quels sont les débouchés dans le public, au sein des écoles d’ingénieurs ou à l’Université? Autant de questions qui ont animé les débats et auxquelles les organisateurs et leurs invités ont tenté de répondre à travers des thématiques inscrites au programme de ce rendez-vous. Cette rencontre a permis aux jeunes ingénieurs de découvrir le plaisir de la recherche, d’échanger avec des ingénieurs qui ont fait une mobilité en France ou de partager avec ces derniers leur expérience professionnelle au Maroc. Mais aussi d’échanger avec ceux « qui feront le monde de demain, universitaires, chefs d’entreprises, responsables institutionnels, chercheurs dans le public ou le privé », comme l’avaient promis les organisateurs sur le site de l’EMI.
Notons que cette rencontre offrait également aux premiers concernés l’occasion de mieux comprendre le travail de Campus France, qui permet chaque année à 9000 étudiants marocains de faire une partie de leur formation en France et d’en savoir plus sur les métiers de l’industrie.
Intervenant à cette occasion, le Pr. Saaid Amzazi, président de l'Université Mohammed V de Rabat, a souligné le manque de profils d’ingénieur-docteur alors que le Maroc en a cruellement besoin pour dispenser les formations au sein des écoles d'ingénieurs.
Evoquant le cas des écoles nationales des sciences appliquées (ENSA), le président de l’Université Mohammed V a fait remarquer que celles-ci «ne recrutent quasiment plus que des enseignants chercheurs scientifiques au lieu des ingénieurs docteurs qui se font de plus en plus rares et dont le profil est plus adapté pour ce type d'écoles puisqu'ils en sont eux-mêmes issus», a rapporté la MAP. Ainsi, a-t-il estimé, il est important aujourd’hui d’encourager les ingénieurs à se tourner vers la recherche. Le président de l’UM5-Rabat a également suggéré la création d’« un pôle technologique regroupant un conglomérat d'écoles d'ingénieurs adossées à l'université en vue d’inciter et favoriser l'intégration des ingénieurs dans les grands projets de recherche-innovation.
Il est à souligner que cette rencontre a été organisée en partenariat avec l'Ecole nationale supérieure des mines de Rabat (MINES-Rabat), l'ambassade de France au Maroc, le Campus France- Maroc et l'Institut français au Maroc.