Le Maroc joue ce soir l’Irak en demi-finale de l’Arab Cup : Un sacré obstacle à surmonter sur son chemin vers le sacre

L’équipe nationale du Maroc des joueurs locaux affronte ce soir à 19h30 à Djeddah en Arabie Saoudite, l’Irak lors de la seconde demi-finale de la neuvième Coupe arabe des nations. Pour parvenir au carré d’as, la sélection nationale s’était qualifiée avec brio samedi dernier en balayant le Yémen sur le large score de (4-0), grâce à un hat-trick de Yassine Salhi. Auparavant, elle avait étrillé le Bahreïn du même résultat et fait match nul avec la Libye, qualifiée également mais à titre de meilleur deuxième. Les Libyens se mesureront quant à eux en lever de rideau (16h15) au pays organisateur, l’Arabie Saoudite.
Ce soir, le Maroc aura à faire à un sacré client.  En effet, l’Irak que dirige Zico est un ensemble assez costaud. A part quelques absences au niveau de son compartiment offensif pour diverses raisons, l’Irak  n’est pas le premier venu. C’est la nation à avoir obtenu dans cette compétition le plus de trophées (4). Elle devance en cela, l’Arabie Saoudite (2), l’Egypte et la Tunisie (1). C’est dire que ce n’est donc pas un inconnu au bataillon. Pour affronter le Maroc, les hommes de Zico ont disposé du Liban 1-0 de l’Egypte (olympique) 2-1 et avaient contenu le Soudan (1-1) pour se qualifier aux demies.
Les nôtres s’ils n’ont pas de titres pour s’enorgueillir peuvent à titre de référence, présenter un bilan de leur parcours dans cette compétition plus qu’éloquent vu qu’il est tout simplement le meilleur et bien des points de vue. L’équipe marocaine des locaux est la première attaque avec huit buts, elle est la meilleure défense aussi, aucun but d’encaissé (que Dieu nous préserve Kinani), elle a le meilleur buteur de ce tournoi à savoir  Yassine Salhi (5 buts, les seconds n’ayant que 2 buts) et à chaque rencontre de jouée, c’est un national local qui a eu le titre de meilleur joueur, Salhi, Jahouh et Bahri en savent déjà quelques touches.
Aussi, si les résultats parlent pour les nôtres, ce n’est pas de l’acquis pour autant. Certes, ils ont les moyens pour caresser une timbale qu’ils lorgnent tant, mais pour cela, ils devront passer outre des Irakiens, qui, s’ils n’ont pas vraiment convaincu devant le Soudan, ont tout de même démontré qu’ils savaient bien gérer des situations aussi délicates soient-elles, et souvent même, à leur profit. M’enfin, dépassé le stade de l’appréhension première, les locaux devraient être en mesure, grâce aux cadres devenus indispensables  à l’ensemble, de faire bonne figure et pourquoi pas, de passer ce cap quelque peu difficile. Et si, les absences des joueurs fassis du MAS, retournés au bercail pour un match à d’autres obligations, n’ont pas été ressenties à Djeddah, ils s’inscrivent  comme éléments clefs dans la stratégie de Gerets. On gagera aussi sur des joueurs comme Lemnasfi, Bahri, Benjy, Salhi et autres qui nous ont déjà tant donné.