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Dans un communiqué relayé par l’agence TAP, elle a, également, décidé de retirer cet épisode du site WEB de la chaîne ainsi que de toutes les pages dont elle dispose sur les différents réseaux sociaux.
La HAICA a, aussi, ordonné de soumettre cette affaire à son conseil pour examen.
Toutes ces décisions sont intervenues après convocation du représentant juridique de la chaîne, Abdelhamid Ben Abdallah, de l’animateur de l’émission, Néji Zairi et de la directrice de la chaîne, Sameh M’tibaa.
Selon le communiqué en question, cet épisode, qui portait sur la réalité de la présence des services de renseignement en Tunisie, a divulgué, dans sa deuxième partie, « des documents fuités par un soi-disant ex-agent des services de renseignement marocains, Hicham Bouchti, accusant le Royaume d’être directement impliqué dans la planification et l’exécution des attaques terroristes survenues en Tunisie ».
Il s’agit là, d’après la HAICA, d’une faute professionnelle, dans la mesure où les conclusions de ce travail d’investigation ont été tirées sur la base d’une seule source d’information ; le journalisme d’investigation exigeant le recours à plus d’une source pour en recouper le bien-fondé.
L’émission en question, rappelle-t-on, a provoqué un tollé en Tunisie. Le sociologue tunisien, Mohammed El Haj Salem l’a vivement condamnée, tout en s’interrogeant sur la partie qui a manipulé, voire enrôlé Néji Zairi « personnage véreux », dans l’objectif d’envenimer les relations entre Rabat et Tunis.
Selon ce sociologue tunisien, Hicham Bouchti « est inexpert». Aussi s’est-il également posé des questions sur la relation entre l’émission et les dernières nominations à des postes de sécurité, avant d’appeler à l’ouverture d’une enquête judiciaire pour mettre en lumière les tenants et les aboutissants de ce lamentable dérapage.
Pour sa part, Mohammed Abou, secrétaire général du Courant démocrate et ancien ministre chargé de la Réforme administrative du gouvernement Hamadi Jebali, a complément écarté, dans un commentaire sur Facebook, la responsabilité du Maroc dans les attentats qui ont secoué la Tunisie, appelant les autorités tunisiennes à diligenter une enquête sur les allégations de Bouchti et les raisons qui l’ont poussé à les diffuser publiquement.
Un ancien collaborateur des services secrets tunisiens s’est également inscrit en faux contre les allégations de Bouchti, mettant en doute l’authenticité des documents qui ont été présentés durant cette émission et qui, selon lui, sont créées de toutes pièces afin de nuire à l’image du Maroc dont les informations des services secrets ont été décisives pour mettre des terroristes jihadistes hors d’état de nuire tant en France qu’en Espagne.